9 avril 2014
3
09
/04
/avril
/2014
15:21
Par la vitre embuée la ville était obscure
Scintillant froidement d’hermétiques lueurs
Foyers indifférents aux naïves candeurs
D’un regard subjugué par d’étranges figures.
Alice des merveilles, elle osait l’aventure
Dans l’écran plat ouvert sur toutes les stupeurs
Comme un miroir sans fin aux rêves voyageurs
Libre, belle et heureuse dans cette ciné-cure.
Solitaire anonyme, dans son abdication
Elle languissait de voir à sa télévision
Des sœurs oniriques aux charmes esthétiques
Qui lui redonneraient l’illusion d’un destin
Et la fiction de voir, au détour d’un chemin
Ce prince héroïque ivre de mots lyriques.