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12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 20:32

CHANT XXII

Ulysse a bondi sur le seuil, il s’est dépouillé de ses haillons ; sa première flèche est pour Antinoos, qui s’écroule ; aux prétendants effrayés qui ne l’ont pas reconnu, Ulysse enfin se nomme /1-42/.

Eurymaque essaie de l’apaiser ; il est tué à son tour /44-89/.

Le combat commence ; Télémaque court au trésor chercher des armes ; Eumée et Philétios s’arment à leur tour /90-125/.

Mélanthée réussit à sortir lui aussi de la salle et court dérober des armes ; mais il est fait prisonnier à son second voyage, et suspendu au plafond, solidement ligoté /126-204/.

Athéna apparaît alors sous les traits de Mentor ; puis, changée en hirondelle, elle va se poser sur les poutres du plafond, d’où elle influe sur la bataille /205-240/, qui reprend de plus belle ; enfin, la panique s’empare des prétendants /241-309/.

Léiôdès fait appel à la pitié d’Ulysse, en vain ; le héros n’accepte d’épargner que l’aède Phémios et le héraut Médon, qui vont se réfugier dans la cour /310-380/.

Au milieu des cadavres, Ulysse fait alors appeler Euryclée pour qu’elle lui amène les servantes coupables ; celles-ci, après avoir aidé à débarrasser les cadavres, sont pendues autour d’un pavillon à colonnes ; Mélanthée est affreusement mutilé /381-477/.

La vengeance est accomplie ; Ulysse purifie le palais au soufre ; les servantes fidèles s’approchent, une torche à la main, et font fête à leur maître retrouvé /478-501/. (387).

Le vieillard se dépouille de ses haillons, bondit sur le seuil. Il tire sur Antinoos qui s’apprête à lever une coupe. Il le frappe de sa flèche à la gorge. En tombant, il renverse la table. Les prétendants s’affolent. Ils querellent le vieillard (389) croyant qu’il a tué Antinoos sans le vouloir :

« Chiens, vous ne pensiez pas que j’allais revenir chez moi

   du pays des Troyens, et vous désoliez ma maison,

   vous couchiez par la force auprès de mes servantes,

   et, moi vivant, vous recherchiez par ruse ma femme,

   ne craignant ni les dieux qui possèdent le ciel immense,

   ni la vengeance qui pouvait plus tard venir des hommes !

   Maintenant, pour vous tous, l’heure de la mort est fixée ! » /35-41/

Eurymaque fait porter la responsabilité sur Antinoos. Il promet de le dédommager. Cela ne suffira pas, dit Ulysse (390). Eurymaque invite donc les hommes à se battre.

Il tire son épée et bondit sur Ulysse qui lui décoche une flèche dans le foie. Il tombe.

Amphinomos tire son épée mais Télémaque le frappe à la poitrine. Télémaque rejoint alors son père (391) pour lui apporter des armes. Ulysse confirme. Télémaque va chercher les armes (quatre boucliers, huit javelots, quatre casques) et rejoint son père et les deux serviteurs.

Ulysse continue à viser les prétendants puis quand il n’a plus de flèches, il prend son casque et deux lances.

Ulysse fait poster le porcher à la poterne. Agélaos veut envoyer quelqu’un pour donner l’alerte (392). Mélanthios propose d’aller chercher les armes. Il prend douze boucliers, douze javelines et douze casques et les apporte aux prétendants. Le courage d’Ulysse fléchit. Télémaque se sent responsable car il a laissé la porte du trésor ouverte. Il demande à Eumée d’aller la fermer et de savoir qui a pris ces armes. Mélanthios retourne au trésor chercher des armes et Eumée le voit. Il prévient Ulysse et demande ce qu’il doit faire (393). Pendant qu’Ulysse et Télémaque retiendront les prétendants, les deux autres l’attacheront et le soulèveront jusqu’au plafond. Ce qu’ils font. Ils le laissent ainsi ligoté, referment et rejoignent Ulysse. Alors Athéna s’approche d’eux avec la voix de Mentor. Ulysse s’adresse à lui (tout en sachant que c’est Pallas) (394). Agélaos demande à Mentor de ne pas se joindre à Ulysse contre les prétendants en le menaçant. Athéna redouble de colère. Elle reproche à Ulysse de ne plus avoir la même vaillance qu’à Troie.  Elle veut lui montrer l’exemple et va se poser sur les poutres sous la forme d’une hirondelle. Agélaos, fils de Damastor, mène les prétendants avec Eurynomos, Amphimédon et Polybe (395). Agélaos leur demande de rester groupés. Ils tirent sur Ulysse mais Pallas annule leurs tirs. Ulysse, à son tour, demande de tirer dans la foule des prétendants. Ulysse tue Démoptolème, Télémaque, Euryade, le porcher Élatos et le bouvier Pisandre. Ils prennent leurs lances. Les prétendants jettent encore leur lance et Pallas annule leur tir. Amphimédon effleure Télémaque au poignet, Ctésippe de sa lance érafle l’épaule d’Eumée puis ceux qui entourent Ulysse jettent (396) leur lance dans la foule des prétendants. Ulysse frappe Eurydamas, Télémaque frappe Amphimédon, le porcher Polybe, le bouvier Ctésippe. Ulysse blesse le fils de Damastor, Télémaque blesse Léocrite, fils d’Événor. Athéna tient levée l’égide meurtrière et ils courent, terrifiés.

Léiôdès, l’haruspice, implore Ulysse en jurant qu’il n’a pas insulté les femmes du palais (397). Ulysse lui tranche la gorge.

Phémios, fils de Terpias, cherche à éviter la mort qui chantait par contrainte. Il embrasse les genoux d’Ulysse en déposant sa lyre à terre et supplie (398). Télémaque demande à son père de l’épargner ainsi que le héraut Médon.

En entendant cela, Médon sort de dessous le fauteuil où il s’était caché. Il supplie Télémaque. Mais Ulysse le rassure.

Ulysse vérifie encore que plus aucun ennemi ne demeure (399) puis il demande à son fils d’appeler la nourrice Euryclée. Elle rejoint Ulysse qui lui demande les noms des femmes qui le bafouent et celles qui sont innocentes. Elle dit qu’il y a cinquante femmes à son service, douze d’entre elles furent coupables d’imprudence (400). Elle veut rejoindre Pénélope. Ulysse lui dit de faire venir les femmes qui se sont mal conduites. Puis Ulysse demande d’emporter les morts et de purifier les lieux. Il faudra aussi abattre les servantes infidèles.

Les femmes arrivent. Elles emportent les corps, lavent les lieux (401) puis les femmes sont pendues. On exécute Mélanthée. Puis Ulysse veut nettoyer les lieux avec du soufre pendant qu’Euryclée apporte cape et tunique à Ulysse (402). On purifie la cour.

Les servantes sortent de la salle en embrassant leur seigneur (403).

CHANT XXIII

Euryclée court annoncer la grande nouvelle à Pénélope, qui hésite longtemps à le croire, et finit par descendre dans la salle /1-87/.

Elle s’assied en face d’Ulysse, toujours vêtu de haillons, et reste sans mot dire, ce dont s’irrite Télémaque /88-110/.

Ulysse et son fils décident alors de la conduite à suivre : on feindra une fête à l’intérieur du palais, afin de retarder la nouvelle de la mort des prétendants et de pouvoir se réfugier à la maison de campagne. Un bal s’ouvre donc dans le palais /111-152/.

Ulysse est enfin rendu à sa véritable figure ; les deux époux se retrouvent seuls face à face ; pour éprouver une dernière fois Ulysse, la reine feint que quelqu’un a déplacé leur lit ; Ulysse en est consterné, car c’est lui qui l’a bâti, inamovible, et il le dit ; à ce trait, la reine ne peut plus douter, elle se jette enfin au cou de son mari /153-240/.

Athéna interrompt pour eux le cours de la nuit ; et Ulysse conte à sa femme la dernière épreuve qui l’attend, le voyage exigé par Tirésias. Ils retrouvent le lit ancien /241-296/.

Télémaque interrompt le bal ; après l’amour, les deux époux se racontent tout ce qu’ils ont souffert pendant ces vingt années ; ils s’endorment enfin /297-343/.

Le jour s’étant levé, Ulysse décide de gagner au plus vite le verger de Laërte ; tous en armes, dissimulés par les soins d’Athéna, Ulysse, Télémaque, le bouvier et le porcher quittent le bourg dans le petit matin /344-372/. (405).

Euryclée, joyeuse, décide de prévenir Pénélope du retour d’Ulysse et du châtiment des prétendants. Pénélope ne veut pas y croire. La nourrice certifie qu’elle dit la vérité. « C’est l’étranger que tous outrageaient dans les salles » /28/ (407). Télémaque, lui, le savait depuis longtemps mais il a caché les desseins de son père jusqu’à la punition des prétendants. Pénélope se demande comment il a pu s’attaquer seul aux prétendants. La nourrice ne sait pas. Elle n’a vu que le résultat et Ulysse l’a envoyée auprès de Pénélope. Se pourrait-il que ce soit un dieu qui ait fait cela ? dit Pénélope (408). La nourrice parle alors de la cicatrice. Pénélope accepte de la suivre.

Pénélope, incertaine sur l’attitude à tenir, descend dans la salle et s’assoit en face du héros. Télémaque lui fait des reproches (409). Pénélope dit sa perplexité mais Ulysse demande à son fils de la laisser l’éprouver. Ulysse propose qu’ils commencent une fête pour éviter que le bruit du massacre ne se répande (410). Ils se préparent pour la fête et le chanteur joue de la musique. En entendant ce bruit, les gens du dehors s’imaginent que c’est le mariage de Pénélope.

Pendant ce temps, Eurynomé lave Ulysse et Athéna lui rend son apparence d’origine. Il reproche à Pénélope sa distance et demande à la nourrice de préparer son lit. Celle-ci veut encore l’éprouver (411). Ulysse demande alors pourquoi on a déplacé son lit qu’il a bâti seul à partir d’un olivier incrusté d’ivoire et d’or. A ce dernier signe, Pénélope reconnaît Ulysse et se jette à son cou. Elle lui demande de pardonner sa méfiance (412). Après l’épreuve du lit, son cœur est convaincu. Ulysse l’embrasse.

Athéna allonge la nuit. Ulysse parle alors à Pénélope de l’ultime épreuve à accomplir : ce que lui a prédit Tirésias (413). Pénélope est pressée de savoir : Ulysse parle du voyage pour faire connaître la mer à ceux qui l’ignorent (414). La nourrice prépare leur lit. Alors, ils retrouvent avec joie la loi du lit ancien.

Télémaque, le bouvier et le porcher interrompent le bal, congédient les femmes et vont se coucher.

Après l’amour, Pénélope raconte sa vie dans la société des prétendants qui dilapidaient leurs biens. Ulysse raconte ses propres aventures.

Il lui raconte comment il a vaincu les Cicones, atteint le pays des Lotophages, ce que fit le Cyclope, comment il vengea (415) ses compagnons dévorés, comment il parvint chez Éole, il raconte la tempête et comment ils atteignirent Télépyle des Lestrygons, la ruse de Circé, comment ils gagnèrent les demeures d’Hadès pour interroger l’âme de Tirésias de Thèbes et quand il entendit la voix des Sirènes, comment il atteignit les Pierres Planctes, ces Charybde et Scylla dont nul ne réchappa, et comment ses compagnons tuèrent les vaches du Soleil, la perte de ses compagnons et comment il échoua en Ogygie chez Calypso qui lui promit de ne jamais vieillir (416). Au matin, Ulysse se lève et donne ses instructions. Il veut aller voir Laërte. Il se revêt de ses plus belles armes et demande à Télémaque, au bouvier et au porcher de l’accompagner (417).

CHANT XXIV

Hermès conduit aux Enfers les âmes des prétendants /1-14/ ; l’âme d’Agamemnon décrit à l’âme d’Achille ses funérailles /15-97/ ; enfin, Amphimédon explique aux héros morts comment les prétendants ont été massacrés par Ulysse /98-204/.

Cependant, Ulysse et ses trois compagnons arrivent au verger de Laërte ; Ulysse les envoie à la ferme préparer le repas, tandis qu’il va chercher son père /205-221/.

Il le trouve travaillant au jardin, et l’éprouve par des mensonges avant de se faire reconnaître ; les effusions terminées, ils regagnent ensemble la maison /222-361/.

Au moment où ils se mettent à table, le vieux Dolios et ses fils arrivent des champs /362-411/.

Cependant, à Ithaque, la nouvelle du massacre se répand, et une partie des citoyens, sous la conduite du père d’Antinoos, Eupithée, s’arment pour la vengeance /412-471/.

Athéna consulte Zeus, qui lui conseille de ramener la paix dans l’île /472-487/.

Ulysse et les siens ont fini de manger, les Ithaciens approchent, ils s’arment ; mais la bataille est bientôt interrompue par Athéna, qui institue entre les deux partis une paix durable /488-549/. (419)

Hermès le Cyllénien appelle à lui les âmes des prétendants. Ils passent le cours de l’Océan, la Roche Blanche, les Portes du Soleil et le Pays des Rêves et arrivent au pré de l’Asphodèle où demeurent les âmes.

Ils y trouvent les âmes d’Achille, de Patrocle, d’Antiloque, d’Ajax, de tous les Danaëns. L’âme d’Agamemnon s’approche d’eux (421) accompagnée de ceux qui périrent chez Égisthe. L’âme d’Achille lui parle en premier de sa mort atroce ; Agamemnon lui répond en évoquant les combats de Troie, l’intervention de la mère d’Achille et de Nestor (422), le deuil de dix-sept jours, l’urne d’or avec les cendres d’Achille et de Patrocle, ses funérailles (423) somptueuses auxquelles Agamemnon n’a pas eu droit.

Pendant ce temps, Hermès guide les âmes des victimes d’Ulysse. Agamemnon reconnaît Amphimédon. L’âme d’Agamemnon l’interroge. Il vit à Ithaque avec Ménélas pour engager Ulysse à les suivre vers Troie. Amphimédon raconte l’absence d’Ulysse, le harcèlement de Pénélope et sa ruse (424) du voile tissé qui dura trois ans, le retour d’Ulysse sous les traits d’un vieillard qui fut insulté, l’épreuve de l’arc et des haches (425) réussie par le vieillard et le châtiment des prétendants. Agamemnon se réjouit (426).

Pendant ce temps, ils arrivent au domaine de Laërte. Pendant qu’Ulysse veut éprouver son père, il demande aux serviteurs de préparer le repas. Il descend au jardin où il trouve son père seul. Ulysse est ému de le revoir (427). Il décide de le mettre à l’épreuve. Il prétend avoir accueilli chez lui Ulysse (428). En larmes, Laërte parle du pays soumis aux prétendants. Il veut l’interroger sur son fils. Ulysse se présente comme un homme d’Alybas, appelé Épérite. Il a dérivé loin de la Sicanie (429). Il ajoute qu’Ulysse a quitté sa patrie depuis cinq ans. Laërte souffre et Ulysse finit par dire :

« Je suis cet homme sur lequel tu m’interroges, ô père !

   je reviens au bout de vingt ans dans ma patrie » /321-322/

Il parle du meurtre des prétendants. Laërte veut qu’il lui donne un signe qu’il est bien Ulysse. Il lui montre la cicatrice, il peut lui parler aussi des treize poiriers, des dix pommiers, des quarante figuiers qu’il lui a donnés, des cinquante rangs de ceps (430). Laërte reconnaît ces signes mais il craint la réaction des habitants d’Ithaque. Ulysse le rassure et l’invite au repas.

Ils rejoignent Télémaque, Eumée, le bouvier en train d’apprêter le repas. La suivante sicélienne lave et prépare Laërte, aidée par Athéna (431). Laërte regrette de ne pas avoir été à leurs côtés quand ils ont vaincu les prétendants.

Pendant le repas, Dolios arrive avec ses fils. Ulysse les invite à leur table. Dolios demande si Pénélope est au courant de son retour. Oui, répond Ulysse (432).

Cependant, à Ithaque la nouvelle du massacre se répand. Eupithée, père d’Antinoos veut se venger d’Ulysse et venger son fils. De ce qui est arrivé qu’ils sont responsables de ce qui est arrivé. Mais les hommes préfèrent suivre Eupithée et s’assemblent en armes sous les murs de la ville.

Pendant ce temps-là, Athéna demande à Zeus s’il souhaite prolonger la guerre. Zeus lui répond :

« Puisque le noble Ulysse s’est vengé des prétendants,

   que l’on prête serment et qu’il règne à demeure ! » /482-483/

Il veut la réconciliation des hommes (434).

A la fin du repas, Dolios annonce l’arrivée des hommes. Tous s’arment. Alors survient Athéna sous l’aspect et avec la voix de Mentor. Ulysse dit à Télémaque d’être digne de sa race. Laërte dit sa joie de les voir réunis. Athéna lui insuffle la force (435). Il jette sa lance et touche Eupithée qui tombe. Ulysse et Télémaque attaquent. Mais Athéna leur demande de cesser le combat. Ulysse obéit et Athéna institue entre les deux partis un durable.

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