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12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 21:03

Traduction de Philippe Jaccottet, édition La Découverte/Poche n°87.

Résumé et sélection de citations établis par Bernard Martial (professeur de lettres en CPGE)

(entre parenthèses n° des pages dans l’édition  La Découverte) ; /n° des vers dans cette édition/

CHANT IV

Télémaque et Pisistrate, après deux jours de voyage, arrivent chez Ménélas au moment où celui-ci fête le double mariage de son fils et de sa fille. Comme, dans les premiers propos qu’il adresse à ses jeunes hôtes, il fait allusion à Ulysse, Télémaque laisse échapper une larme et se trahit /1-119/.

Hélène survient et reconnaît à son tour en Télémaque les traits de son père. La tristesse s’empare de des assistants, jusqu’à ce qu’Hélène, en versant un philtre dans le vin, endorme leur chagrin à tous /120-232/.

Puis elle conte un des exploits d’Ulysse à Troie, et Ménélas poursuit sur le même thème /233-289/.

Puis chacun gagne son lit /290-305/.

Au matin, Ménélas rejoint Télémaque pour lui demander la raison de sa visite. À la prière du jeune prince, il lui conte alors longuement son voyage en Égypte, et les révélations qu’il y extorqua à Protée l’infaillible, en particulier sur le meurtre d’Agamemnon et sur le sort d’Ulysse /306-586/.

Enfin, il offre à Télémaque les présents d’hospitalité /587-624/.

À Ithaque, cependant, les prétendants apprennent par hasard le départ de Télémaque et décident de lui tendre un piège à son retour pour le faire mourir /625-674/.

Par le héraut Médon, Pénélope désespérée apprend coup sur coup le départ de son fils et les desseins des prétendants sur lui /675-741/.

Euryclée s’explique et l’invite à prier Athéna /742-767/.

Les prétendants s’embarquent /768-786/.

Pénélope, en songe, est rassurée par un fantôme que lui envoie Athéna /787-841/.

Les prétendants s’embusquent à Astéris, petite île entre Ithaque et Samé /842-847/. (61)

Ils arrivent au palais de Ménélas où l’on donne une double noce : Ménélas marie sa fille au fils d’Achille selon une promesse faite à Troie, et son fils Mégapenthès (née d’une esclave ; les dieux refusant à Hélène une autre enfant depuis la naissance d’Hermione) à la fille d’Alector de Sparte.

On festoie dans le palais de Ménélas avec les aèdes et les acrobates. Télémaque et Pisistrate arrivent. Étéonée avertit Ménélas (63) qui le presse de les accueillir. Après le bain, ils sont reçus à la table de Ménélas pour le festin. Il ne leur demandera la raison de leur visite qu’après les agapes (64). Télémaque fait remarquer à Pisistrate les splendeurs du palais. Ménélas parle de la difficulté de son retour (de Chypre à la Libye).

Pendant qu’il accumulait tous ses biens, on assommait son frère, dit Ménélas. Il n’a plus de joie à régner sur ces richesses (65). En évoquant la mémoire de ses compagnons de combat, il parle d’Ulysse retenu loin de chez lui, pleuré par Laërte, Pénélope et son fils. Télémaque laisse échapper une larme que Ménélas remarque. Hélène arrive. Adraste lui avance une chaise qu’Alcippe couvre d’un tapis de laine. Phylo lui apporte une corbeille d’argent reçue d’Alcandre, femme de Polybe qui a fait des présents à Ménélas. Sa suivante Phylo lui donne sa quenouille (66). Elle interroge Ménélas sur les deux étrangers : « n’est-ce point- là le fils du valeureux Ulysse, Télémaque ». Ménélas a la même impression. Pisistrate confirme que c’est bien Télémaque et dit que son père Nestor l’a envoyé pour lui servir de guide. Ménélas l’accueille avec joie (67).

Tous se mettent à pleurer (Hélène, Télémaque, Pisistrate qui pense à Antiloque et comprend qu’on pleure sur les morts (68). Ménélas reconnaît sa sagesse. Ils mettront fin aux larmes et au matin il partira avec Télémaque. A ces mots, le serviteur Asphalion répand de l’eau sur leurs mains.

Hélène verse alors un philtre (que lui a fourni Polydamna, femme de Thon) apaisant dans le vin puis elle s’adresse à Ménélas (69). Elle raconte l’exploit d’Ulysse entrant dans Troie, déguisé en mendiant. Elle seule le reconnut ; il lui révéla les projets des Grecs après son bain. Après la défaite des Troyens, il rêvait déjà de rentrer chez lui pendant qu’Hélène regrettait la folie qu’Aphrodite lui avait fait faire. Ménélas reconnaît qu’elle a bien parlé. A son tour, il évoque un autre exploit (70) : le cheval de bois où se cachaient les Grecs quand Hélène et Déiphobe s’avancèrent près du cheval. Hélène appela les noms des princes mais Ulysse les retint d’agir jusqu’à ce qu’Athéna les éloignât. Télémaque laisse échapper sa tristesse. Il veut aller se coucher. Les ordres sont donnés pour la nuit (71). Le matin, Ménélas vient auprès de Télémaque. Il lui demande ce qui l’amène. Télémaque veut l’interroger sur son père. Sa maison est dévastée. Il veut connaître la vérité. Ménélas est indigné par l’attitude des prétendants (72) et il espère qu’Ulysse les terrassera.

Ménélas était retenu depuis vingt jours près de l’île de Pharos, en Égypte. La déesse Idothée, fille de Protée, le prit en pitié (73). Ménélas l’interrogea pour savoir qui le retenait : son père Protée l’Égyptien. S’il pouvait le prendre au piège, il pourrait se libérer. Idothée promit de l’aider (74) en le prévenant des sortilèges de son père. Puis elle disparut.

Au matin, il partit avec trois compagnons et Idothée revint avec les quatre peaux de phoque qui devaient duper son père (75). Elle les revêtit de cette peau : « Ce fut le plus affreux de l’aventure » à cause de l’odeur mais un parfum céleste les sauva. Ils attendirent tout le matin. Les phoques sortirent de la mer. A midi, le vieillard sortit de l’eau et fit le compte de ses phoques. Il s’endormit. Ils sautèrent sur lui. Il se transforma en lion, en dragon, en panthère et en porc puis il demanda qui l’avait piégé. Ménélas aurait dû offrir des sacrifices à Zeus (76). Il devra revoir les eaux de l’Égyptos avant de rentrer chez lui. Ménélas accepta et demanda des nouvelles des Argiens. « Si beaucoup ont survécu, beaucoup sont morts » /495/. Deux ont péri pendant le retour, un est captif. Ajax est mort au rocher Gyre (77), Agamemnon a été abattu par Égisthe après avoir subi la tempête Malée. Ménélas pleure (78). Le vieillard lui dit de retourner dans sa patrie. Mais Télémaque voulait savoir le nom du troisième qui était retenu prisonnier : c’est le fils de Laërte, seigneur d’Ithaque. Il l’a vu retenu dans une île par la nymphe Calypso. D’après le vieillard, Ménélas ne doit pas rentrer à Argos mais aller aux Champs Elysées. Il disparut (79). Ménélas rejoignit son navire et la nuit vint.

Au matin, il partit. Il fit des sacrifices aux eaux de l’Égyptos, éleva un monument pour son frère et rentra. Maintenant, il propose à Télémaque onze ou douze jours dans son palais. Il lui fera des présents. Télémaque le remercie mais ne veut point rester. Il veut bien accepter le présent des chevaux (80). Ménélas décide alors de lui offrir le cratère en argent qu’il a reçu de Phaidimos. Ils continuent leur festin.

Pendant ce temps-là, à Ithaque, les prétendants lancent le disque et le javelot. Noémon, fils de Phronios s’approche d’Eurymaque et d’Antinoos et leur demande quand Télémaque, qui est parti, reviendra. Il en a besoin de son bateau pour aller chercher ses juments en Élide. Les hommes sont surpris, ils ignoraient le départ de Télémaque (81). Ils veulent savoir avec qui il est parti, s’il a volé le navire. Noémon dit qu’il l’a prêté volontiers. Il a cru voir Mentor avec lui mais pourtant il a bien vu Mentor la veille. Les prétendants irrités cessent leurs jeux. Antinoos est furieux. Il veut partir à sa poursuite pour lui tendre un piège entre Ithaque et les roches de Samé. Ils approuvent et regagnent le palais d’Ulysse.

Pénélope apprend leurs projets par Médon (82) qui annonce le complot pour tuer Télémaque. Elle manque de défaillir et veut comprendre pourquoi son fils est parti (83). Il cherche des nouvelles de son père, dit Médon. Pénélope pleure la perte de son mari et de son fils. Elle reproche à ses servantes de ne pas l’avoir avertie de son départ. Elle l’aurait empêché. Elle veut que Dolios avertisse Laërte pour qu’il apaise la colère des hommes. La nourrice Euryclée avoue que Télémaque lui a demandé de ne rien dire (84). Elle lui conseille de prier Athéna, ce que fait Pénélope. Les prétendants entendent ses cris. Antinoos leur conseille la discrétion et la prudence. Puis il choisit vingt guerriers et s’embarque (85).

Pénélope s’est couchée sans manger, inquiète pour son fils. Elle s’endort. Athéna lui apparaît sous l’apparence d’Iphthimé, sa sœur (86). Pénélope dit ses craintes pour son fils. Athéna-Iphthimé la rassure. Pénélope se réveille rassérénée.

Les prétendants comploteurs s’embusquent sur l’île d’Astéris (87).

CHANT V

Nouvelle assemblée des dieux : Hermès est délégué chez Calypso pour la décider à renvoyer Ulysse /1-42/.

Le Messager gagne l’île de la nymphe et lui transmet l’ordre de Zeus. Calypso laisse éclater son dépit mais ne se dérobe point /43-147/.

Elle aide même Ulysse à préparer son départ. Ayant bâti son radeau, Ulysse quitte l’île d’Ogygie /148-268/.

Poséidon, qui revient de chez les Visages-noirs, l’aperçoit et déchaîne contre lui une tempête épouvantable /269-332/.

Leucothée heureusement le prend en pitié et lui offre un voile magique qui le sauvera d’une mort certaine /333-364/.

La tempête redouble, le radeau est démembré. Ulysse dérive pendant trois jours sur une poutre et arrive enfin en vue de la Phéacie. Après avoir failli être déchiqueté sur les écueils, il aborde à l’embouchure d’un fleuve qui l’accueille, et passe la nuit sous le couvert des arbres, épuisé de fatigue /365-493/. (89)

Les dieux sont réunis en assemblée. Athéna conte les malheurs d’Ulysse retenu par la nymphe Calypso. Les prétendants veulent maintenant tuer Télémaque à son retour. Il est parti à Sparte et à Pylos s’enquérir de son père. Zeus répond à Athéna (91) puis il décide d’envoyer Hermès auprès de Calypso pour qu’elle laisse partir Ulysse. En vingt jours, il atteindra Schérie, terre de Phéaciens qui l’honoreront car son destin est de revoir les siens.

Hermès se met en route (92). Il arrive à l’île de Calypso et atteint la grotte de la nymphe. Ulysse passe son temps à pleurer sur le promontoire où il passe ses journées. Calypso demande à Hermès la raison de sa visite (93). Il vient sur ordre de Zeus pour qu’elle libère l’homme qu’elle retient chez elle. Elle se plaint des dieux qui ne supportent pas qu’une déesse s’unisse à un mortel (ex. l’Aurore et Orion (94) Déméter et Jasion). C’est pourtant elle qui l’a sauvé de la tempête où périrent ses compagnons. Elle accepte néanmoins de le laisser partir.

Après le départ d’Hermès, Calypso va voir Ulysse sur le promontoire où il passe ses journées à pleurer (95). Elle lui donne l’autorisation de pleurer. Elle lui dit de construire une barque. Elle lui fournira de quoi se nourrir et se vêtir. Ulysse craignant une ruse de sa part, elle le rassure (96). Puis elle le conduit dans son antre et lui offre un festin (97). Au matin, Ulysse s’apprête à partir. Il prépare son bateau pendant quatre jours. Le cinquième jour, la nymphe lui donne la permission de s’en aller (98). Elle lui fournit des vivres. Il cingle dix-sept jours en haute mer. Au dix-huitième jour, il aborde les monts de Phéacie. Mais Poséidon qui rentre d’Éthiopie l’aperçoit et déclenche contre lui une tempête épouvantable. Ulysse sent son cœur se rompre (99). Il craint de mourir.

Une lame fait chavirer le bateau et il tombe à la mer avant de réussir à remonter sur son bateau (100). Ino-Leucothée, fille de Cadmos, le voit et prend pitié de lui puis elle lui conseille de gagner le rivage phéacien en lui offrant un voile. Il craint pourtant un piège et décide de prendre son mal en patience (101). Poséidon soulève alors une énorme vague. Ulysse se décide à revêtir le voile. Poséidon persuadé de sa noyade, s’en va. Athéna ordonne alors aux vents de se calmer. Ulysse dérive pendant deux jours. Au troisième, il aborde la terre (102) mais celle-ci est bordée de récifs hostiles. Il désespère. Il s’accroche à un rocher. Une vague le renvoie au large (103). Il nage encore jusqu’à l’embouchure du fleuve. Il implore la divinité du fleuve et craint de défaillir (104).

Finalement, il se réfugie sous des oliviers, se fait un lit et s’endort (105).

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O
merci beaucoup
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