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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 18:11

Elle a construit Versailles et détruit la Bastille,

Des rois carolingiens, jusqu’au bonnet phrygien,

Des plus grands couturiers, aux Gavroches en guenille,

Un constant paradoxe, ce pays cartésien,

Ma France.

 

Trop souvent prétentieuse et s’accusant toujours,

Elle donne des leçons, tout en se flagellant,

Un pays de querelles tout autant que d’amour,

Elle est rarement là où le monde l’attend,

La France.

 

La patrie des Lumières s’éteignant en Terreur,

La Saint Barthélémy tuant la Renaissance,

Et face aux collabos, un vent de Résistance,

Des Voltaire et Zola ont sauvé son honneur,

Urgence.

 

En un plan dialectique on dit tout, le contraire,

En deux personnes ici, trois avis différents,

On se battait en duel au moindre différend,

Et les grèves aux boulevards sont un sport populaire,

En France.

 

De la gauche à la droite, elle louvoie souvent,

Car elle aime surtout le ton des polémiques,

Et son air préféré est souvent sarcastique,

Elle fuit les compromis comme un geste infâmant,

Errance.

 

Hugo à Guernesey défiant l’Empereur,

Après Chateaubriand contre Napoléon,

Sartre contre Malraux, tribunaux d’Aragon,

Nos grands intellectuels et leurs risques d’erreurs,

D’outrance.

 

Elle surprend souvent, venant de nulle part,

Et nous déçoit ensuite par trop de suffisance,

En sport ou dans l’histoire elle sait sa transcendance,

Pays insaisissable et forcément à part,

La France.

 

Elle est horripilante comme une amie fidèle,

Et combien attachante avec tous ses défauts,

C’est le pays vanté pour ses bas et ses hauts,

Où le coq s’envole par ses excès de zèle,

Ma France.

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30 juin 2023 5 30 /06 /juin /2023 17:23

Les jolis écolos de la France

Merci Marine, merci Sandrine

Tous les jours, ils montent dans l’outrance

You kaïdi aïdi aïda

 

Au bord de l’eau, on a les boules,

Hurmic n’aime pas les arbres morts,

Et Noël n’est pour ces butors

Qu’un jour sans foie gras pour la foule.

 

Léonore s’attaque aux rêves

Des petits princes et des avions,

L’autre veut que nous rationnions

A quatre envols où on s’élève.

 

Les folies écolos de la France

Merci Jadot, merci Rousseau

Tous les jours, ils entrent en dissidence

You kaïdi aïdi aïda

 

Doucet n’aime pas le Tour de France

Pour lui « machiste et polluant »,

Paradoxe d’un dirigeant

Qui veut qu’on pédale en cadence.

 

Ces écolos anti-voitures

S’opposent aussi avec entrain

Au nouveau tunnel transalpin

Pour sauver leur agriculture

 

Les roulis écolos de la France

Merci Duflot, merci Batho

Tous les jours ils tombent en décroissance

You kaïdi aïdi aïda

 

Sandrine juge la grillade

Symbole de virilité,

Taxe de masculinité

Toxique le pot bu au Stade.

 

Drôle aussi que la protectrice

De la condition animale

Fasse souvent la chasse aux mâles,

C’est Kali l’exterminatrice.

 

Les saillies écolos de la France

Merci Voynet, merci Cochet

Tous les jours ils prônent l’abstinence

You kaïdi aïdi aïda

 

Le maire Piolle en son antienne

Persévère dans le déni

En préférant le burkini

Aux fêtes religieuses anciennes.

 

Lesdits amoureux de la terre

Refusent aux vaches leurs pets

Aux paysans de vivre en paix

Tous ces bobos devraient se taire.

 

Les scories écolos de la France

Merci Éric et Aymeric

Tous les jours ils partent en déshérence

You kaïdi aïdi aïda

 

Le réchauffement climatique

Mérite mieux que ces pantins

Qui à force de baratin

Dégoûtent l’opinion publique.

 

L’avenir de cette planète

Est un enjeu trop important

Pour être un jeu de militants

Aux bonnets verts dessus leurs têtes.

 

L’avenir écolo de la France

C’est du boulot pas du Hulot

A l’instant, il faut que l’on s’y lance

You kaïdi aïdi aïda

« Les Joly écolos de la France » : texte écrit par Bernard MARTIAL, le 29 juin 2023, à partir de la chanson « Les jolis colonies de vacances », écrite par Pierre Perret (paroles, musique et interprétation) en 1966 (album Le Monde de Pierre Perret).

Adaptation musicale et interprétation : Jean-Marie Quesnel. Mille mercis à lui !

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 17:57

Le Covid qui ne cesse de harceler

Comme un chien de berger entraîné à japper,

Nous dirige vers la falaise,

Où, de M. Panurge, les grégaires moutons,

Avec célérité, ont fait le grand plongeon

Pour s’y noyer tout à leur aise.

 

Au premier temps du mal, la Ministre Buzyn

Assurait les Français que tout allait très bien,

Grâce au syndrome Tchernobyl,

Cette ligne Maginot qui, en sécurité,

Maintenait le pays en parfaite santé,

Paris était gagné facile.

 

On plaisantait tell’ment du pangolin chinois

Qu’on ne vit s’immiscer le virus matois,

Mais par un tour de casuistique,

L’Etat nous dit comment se passer de ce dont

On ne disposait pas pour couvrir nos mentons,

De ces masques prophylactiques.

 

Tous ceux qui, peu avant, avaient mis la santé

Sous d’amères restrictions de comptabilité,

Dénoncèrent l’impéritie

De ce gouvernement de facto empêtré

Dans ce vrai dénuement longuement orchestré,

Ils débitèrent leurs arguties.

 

Puis, quand on eut enfin les masques à profusion,

Des citoyens choqués par l’impréparation

Négligèrent la discipline,

Et nos esprits rebelles, hérauts de liberté,

Renversèrent les barrières et les gestes cités,

Ainsi font les foules mutines.

 

Dans la vaste agora de ces chaînes infos

La part de vérité se dilue dans le faux

Par ultracrépidarianisme,

Car l’opinion triomphe sur le temps du savoir,

Et tous ces bateleurs grisés par les parloirs

Excipent de leur narcissisme.

 

Les cohortes d’experts et les vrais Diafoirus

Se mêlent aux politiques pour parler du virus

En surenchères démagogiques,

Qu’importe le Covid, il faut soigner Macron,

S’ils étaient au pouvoir, ça tournerait plus rond

Les seuls sauveurs sont pléthoriques.

 

Le grand bazar des tests fut tout aussi brouillon,

Dans la folle impatience du dur écouvillon,

Et les demandes anarchiques,

Mais quand un monophobe bannit l’application

De TousAntiCovid au nom de convictions,

On se perd dans cet alogique.

 

Quand Philippe ou Castex voulaient nous confiner

Des esprits avisés se croyaient dominés,

En dénonçant le sacrifice,

Mais que l’Etat retarde toutes les restrictions

De nouveaux procureurs parlent de démission

Et en appellent à la justice.

 

Le coronavirus obligeant à fermer

Commerces et théâtres, les patrons déprimés

Implorent une urgente reprise,

Et tous les contempteurs, à l’affût de leurs voix

Soufflent sur leur détresse pour abattre le roi,

Le corbeau se repaît des crises.

 

Les vaccino-sceptiques, au pays de Pasteur,

Restent dubitatifs au miracle Pfizer,

Aveuglés par leur complotisme,

Et, au lieu de louer la prompte solution,

Les antivax y voient des manipulations,

Incurable est l’obscurantisme.

 

Mais l’histoire continue dans ses revirements

Car la France vaccine beaucoup trop lentement

Suscitant d’autres polémiques,

Les doses se tarissent malgré les inscriptions

Inévitablement, les accusations

Se tournent vers les politiques.

 

Pauvre France opprimée par ce méchant virus

Pays bien incapable du moindre consensus

Tu t’époumones en divergences,

Si on triomphe, un jour, de l’insidieux poison,

Espérons qu’il retrouve sa première raison

Seule caution de tolérance.

 

Si on triomphe, un jour, du vénéneux poison

Espérons qu’on retrouve nos plus belles saisons

Métaphores de l’espérance.

 

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 17:50

Chant de Noël

 

Mon beau vaccin, tant espéré

Qu’on attend ta piqûre !

Quand le virus nous a serrés

On a tous été sidérés

Mon beau vaccin, accéléré,

Tu seras notre armure.

 

Toi que Pfizer porta chez nous

Pour battre l’adversaire !

Précieux vaccin, comme ils sont fous,

Tous ces espoirs contre le joug !

Tous les labos, malgré le coût

Rallument la lumière.

 

Mon beau vaccin, tu nous promets

De sortir de l’orage

Où le Covid nous a trempés

Et notre vie s’est arrêtée

Mon beau vaccin, si tu pouvais

Réparer les ravages.

 

Samedi 12 décembre 2020

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21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 09:33

C’est le traitement miracle du Professeur Raoult

Qui a réuni à Marseille le plus grand des raouts

Pour annoncer aux médias qu’avant la fin d’a-oût

Tout sera réglé sans aucun doute.

Le gourou et ses disciples donnent la communion,

Monseigneur Douste Bla-Bla est entré en fusion,

Muselier veut le Nobel, la canonisation

Et gagner la Ligue des Champions,

L’OM est ainsi vengé

Des victoires du PSG,

Il est né le thaumaturge de la Canebière.


Chloroquine, c’est ma copine
Chloroquine, dans ma cuisine

Jaillirent du Corcovado

Ces phrases de Bolsonaro

Qui impose la chloroquine

De Brasilia jusqu’à Rio.

Chloroquine, c’est ma copine

Chloroquine et la médecine

Est une question de cachets

Les ministres de la santé

Chloroquine, nous on s’en fout.

 
Mandetta et Teich ont donc ainsi été virés

Par le coronasceptique enclin à délirer,

A chloroquiner tout le pays à satiété,

En laissant l’Amazonie brûler.

Le fâcheux président qui prend des bains

De foule est atteint

D’un bolsonavirus, fatal aux Brésiliens.

 

Chloroquine, c’est ma copine
Chloroquine dans ma cuisine

Au Nord, Donald, au déjeuner,

Prend le cachet pour s’amuser

Mais à sucer l’ice-chloro-cream

Il met sa santé en danger.

Chloroquine est assassine

Chloroquine comme la Chine

En veut au président obèse,

Adepte des plus folles thèses

Qui se Trump toujours sur tout.

 

Chloroquine, c’est ma cousine

Chloroquine, dans les bassines

Laissons le temps aux médecins

De concevoir le bon vaccin

Et de tester la chloroquine

Sans la laisser aux margoulins.

Chloroquine, la médecine

Ne veut pas de ces combines

Raoult, Trump ou Bolsonaro

On n’a pas besoin de Zorros
Chloroquine, tu les rends fous.

 

Le 19 mai 2020.

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 17:25

Longtemps, longtemps, longtemps

Après que le virus est apparu

Le danger court encore dans les rues

La foule ressort un peu distraite

En ignorant l’avertissement

Les leçons de ce confinement

 

Il suffit d’un moment d’égarement

Et d’une banale sortie

Pour relancer l’épidémie

Rallumer l’incendie

 

Longtemps, longtemps, longtemps

Après que le virus est apparu

Le danger court encore dans les rues

 

D’aucuns se croyant immortels

Se rassemblent en cheptel

Insouciants des gestes barrières

Ils préparent des bières

Le long du Canal Saint-Martin

Sans penser à demain

Mais pendant que ces jeunes blaguent

A bas bruit, renaît la seconde vague.

 

Longtemps, longtemps, longtemps

Après que le virus est apparu

Le danger court encore dans les rues

Leur impatience est ce danger

Qu’on redoutait contaminant

Jeunes et vieux

Patients, soignants

Dans son élan

 

Longtemps, longtemps, longtemps

La la la…

 

17 mai 2020

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 10:29

Il y a eu d’abord les masques noirs de Michael

Jackson qui dormait en caisson hyperbare,

Et puis d’autres masqués voyageant en kyrielle

Dans les bus asiatiques ou se ruant dans les gares,

On s’amusait des visages bâillonnés

En s’esclaffant de rire jusqu’à s’époumoner.

 

Qu’est-ce que c’est, ces masques ?

Qu’est-ce que c’est, ces masques ?

Y en a même qui disent que ça doit gêner !

 

Entraînés par le Sars et le Mers-Cov en Asie,

Ils ont pris l’habitude de la prophylaxie,

Le visage couvert et les tests fréquents,

Les malades d’Orient ont échappé au tourment.

 

Et pour nous les masques ?

Et pour nous les masques ?

Y en a même qui disent qu’y en pas assez !

 

On avait, paraît-il, des réserves pléthoriques

Mais elles ont disparu, pour raisons économiques,

La pénurie inspire d’oiseuses arguties

Pour justifier le manque dans les pharmacies.

 

Ils sont où nos masques ?

Ils sont où nos masques ?

Y en a même qui disent qu’on les a jetés !

 

Les masques n’ont pas d’intérêt pour le grand public

Nous clame Salomon dans ses austères philippiques

Même Sibeth se croit d’en rajouter

En disant qu’elle ne sait pas les utiliser.

 

Mais alors les masques ?

Mais alors les masques ?

Pourquoi on se presse à en commander ?

 

Et puis tout a changé, il a fallu en porter

Du jour au lendemain, sous peine de PV !

Où les trouver, nous les pauvres béotiens ?

On vous l’a expliqué, vous ne comprenez rien !

 

Il est où ton masque ?

Il est où ton masque ?

Y en a même qui croient qu’on peut s’en passer !

 

Samedi 2 mai 2020.

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 15:16

(Le Père Covid est une ordure)

 

Confinés,

A nos résidences, assignés

Sans la permission de s’en aller

On tiendra peut-être encore un mois

Ou deux mois.

 

Confinés,

On fait la queue aux supermarchés

Des paquets de pâtes et de papiers

Obsédés par la peur de manquer

De jeûner.

 

L’avenir,

On ne peut encore le définir,

Après l’épidémie, inattendue,

Irrésolue et inconnue.

Et nos vies,

Où les jours se ressemblent, on envie

Tous ces libres instants, si insouciants

Si nonchalants et si confiants.

 

Confinés,

On ne sortira plus que masqués

Et plus jamais de bises claquées

Sur les joues et plus de mains serrées

Bien lavées.

 

Confinés,

On est tous ici à espérer

Que tous nos hôpitaux débordés

Seront les victorieux impavides

Du Covid.

 

L’avenir,

On ne peut encore le définir,

Après l’épidémie, si malvenue,

Jamais repue et si aiguë.

Et nos vies,

Où les jours se ressemblent, on envie

Tous ces moments étonnants, si apaisants,

Si bienfaisants et si charmants.

 

Confinés,

On resserre les liens d’amitié

Que la vie d’avant, accélérée,

Avait eu tendance à délaisser,

Négliger.

 

Confinés,

A nos résistances, assignés

On ne va pas tout abandonner,

Sous prétexte de distanciation

L’ambition.

 

L’avenir,

On ne peut encore le définir,

Après l’épidémie qui a mordu

Tous nos tissus, à corps perdu.

Et nos vies,

Où les jours se ressemblent, on envie

Tous ces temps affriolants, si bouleversants

Si émouvants et si touchants.

 

Confinés,

Pendant que le monde s’enrayait,

On essayait de se retrouver

Dans ce temps arrêté sous nos toits,

Toi et moi.

 

Confinés,

Quand nous serons enfin vaccinés,

N’oublions pas ceux qu’a emportés

Ce coronavirus abhorré

Meurtrier.

 

Confinés,

Toutes ces chansons pour conjurer

La peur de ce virus acharné,

Tant qu’on a du souffle pour chanter

Enchantés

Confinés.

 

Le 24 avril 2020

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 16:59

Bravo à tous ceux de l’assistance publique

Médecins et soignants, d’hôpitaux et cliniques

Qui sont montés au front, au premier désespoir

Et n’ont plus arrêté, des matins jusqu’aux soirs.

Ils combattent le mal, avec son goût de cendre

Qui incendie le monde, depuis la fin décembre,

Sherpas de l’Everest, ils ouvrent l’ascension

De cette dangereuse et longue expédition.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Bravo au personnel de tous les dispensaires

Des Ehpad et à toutes ces humbles infirmières

Qui se sont dévoués par abnégation,

Au détriment, souvent, de leur situation.

Tous ces généralistes, bien démunis pourtant,

Ont aidé leurs patients sans mégoter leur temps,

Guides de la montagne, ils affrontent l’hiver

De cette pandémie, avec un pull-over.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Bravo à ces pompiers, aux chauffeurs d’ambulance

Qui sillonnent la ville pour porter assistance

Ces brancardiers de guerre, aux visages défaits

Sauvent, in extremis, des poumons étouffés.

L’austère croque-mort, dépassé par le nombre

Se joint au bataillon de cette armée des ombres,

Face à l’Himalaya, ils cherchent l’oxygène

Pour le donner aux corps respirant avec gène.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Bravo aux employés, à toutes ces caissières

De nos supermarchés, qui sont nos cantinières

Sur le champ de bataille du virus destructeur,

Pour nous alimenter ils dominent leur peur.

Epiciers, boulangers n’ont pas fermé boutique

Ils mènent à la baguette leur grand combat épique,

Evitant les crevasses du grand confinement

Ils avancent en colonnes, inexorablement.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Bravo à ces livreurs, sur les routes de France

Et à ces camionneurs, aux postes à essence

Qui trouvent portes closes pour prendre du repos

Et continuent leur route jusqu’au prochain dépôt.

Caristes et chauffeurs, ouvriers, paysans

Font tourner le pays au contexte angoissant,

D’un camp de base à l’autre, ces discrets alpinistes

Soutiennent les refuges d’un dévouement altruiste.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Bravo aux policiers et à tous les gendarmes

Qui gardent notre paix, sans emploi de leurs armes,

Le coronavirus n’est pas un délinquant

Mais il commet, pourtant, bien des crimes de sang.

Il faudrait, en principe, un peu de discipline

Face à la contagion, mais la foule badine,

Au bord du précipice, ces inconscients trailers

Forcent les avalanches, entraînant le malheur.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Bravo aux enseignants qui suivent leurs élèves

Derrière leurs écrans, pour faire vivre la sève

De cette transmission précieuse du savoir

En cette cécité qui plonge dans le noir.

Les parents débordés n’ont pas moins de courage

Pour aider leurs enfants au milieu de l’orage,

Les tempêtes alpestres piègent les montagnards

Mais les pères et mères sont tels des Saint-Bernard.

 

Qui sont les premiers de cordée

Qui aident à ne pas dévisser ?

 

Les premiers de cordée ne sont pas des vedettes

Montrées complaisamment, au fronton des gazettes

Ou des spéculateurs qui brassent des millions,

Ils ont toujours vécu en toute discrétion.

Dans le monde d’avant, quantité négligeable

Ils étaient ignorés dans la moderne fable,

Mais sans leur assurage, dans ce flanc escarpé

C’est toute la cordée qui aurait dérapé.

 

Ce sont les derniers de cordée

Qui nous mèneront au sommet.

 

14 avril 2020

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 14:26

Il suffirait de presque rien,

Tout juste un putain de vaccin

Pour que notre vie recommence,

Que l’on ressorte un beau matin

Se balader dans les chemins

Se payer une folle errance.

 

En attendant ce moment-là

On reste confinés chez soi

Dans nos maisons qui nous séparent.

A quoi bon chercher la sortie

Dans l’immense paralysie

Inutile d’aller quelque part.

 

Vraiment qu’est-ce que l’on pourrait faire,

A part alimenter l’enfer ?

Les inconscients s’amusent à courir en plein air

En dangereux convois mortuaires.

 

Il suffirait de presque rien,

Pourtant on est encore bien loin

De la fin de cette détresse.

Ne sois pas stupide et attends

Au fond de chez toi le moment

Que l’aurore guéri paraisse.

 

Alors que le bilan empire,

Laissons tous les soignants agir,

Sans voir notre nom sur la liste.

En nous lavant souvent les mains,

Sans approcher notre voisin,

On aidera les urgentistes

 

Vraiment qu’est-ce que l’on pourrait faire

A se mêler de cette affaire ?

Les ignorants devraient apprendre à se taire

Laissons les maux aux sanitaires.

 

Il y aura des lendemains,

Sans ce criminel assassin,

Où l’on pourra se retrouver.

Il suffira de presque rien,

Peut-être ce virus en moins,

Pour qu’on se reprenne à rêver.

 

Bernard Martial, 10 avril 2020

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