31 octobre 2018
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Ma vieille ville est vile, vive et vibrionnante
Dans ses rues saturées de fantômes glissant
Ces corps aveugles et sourds aux mûrs murs stridents,
Ma ville, vite, vrille ses valses virulentes.
Ma vide ville veille ses rives vacillantes
Où survivent, apeurés, des mille et décents
Dans ce chaos de fer de bus brinquebalants,
Ma veule ville vit de ces vertus violentes.
Dans l’étourdissement de ce capharnaüm
La cité se repaît d’ivres vapeurs de rhum,
Ma ville vampirise ces vies évanescentes
Et quand toutes se pressent dans les sombres couloirs
Les fenêtres ressemblent à d’austères parloirs
Ma ville vagit en vagues déliquescentes.