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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 10:13

The prison : Un ancien policier nommé Song Yoo-Gun (Kim Rae-Won) se fait incarcérer dans une prison en tant que détenu pour rencontrer un prisonnier connu sous le nom du « Roi » afin de savoir la vérité sur la mort de son jeune frère, journaliste qui avait mis à jour un vaste réseau de corruption. Song découvre que Jung Ik-Ho  (Han Suk-Kyu vu dans The President’s Last Bang en 2005 et Shiri en 1999) règne sur la prison comme un véritable chef mafieux et doit donner des gages de violence pour gagner la confiance du parrain. La violence règne dans cet univers marginal jusqu’à la confrontation finale. Ce polar carcéral à l’ambiance très noire est efficace sans être d’une grande originalité même s’il peut se lire comme une parabole sur la corruption de la société coréenne, illustrée par l’inculpation de la Présidente Park Geun-Hye. Réalisé par Na Hyun, auteur de Far away, les soldats de l’espoir et de May 18, The prison, sorti le 23 mars 2017, a fait presque 3 millions d’entrée au box-office coréen 2017.

Tunnel : Alors qu’il rentre chez lui en voiture, Lee Jung-Soo (Ha Jeong-Woo, vu dans The Murderer et The Chaser de Na Hong-Jin, Mademoiselle de Park Chan-Wook et de nombreux films de Kim Ki-Duk), commercial chez Kia Motors, est accidentellement enseveli sous le tunnel Hado qui vient de s’effondrer. Alors qu’une tentative de sauvetage nationale se met en place, suivie et commentée par les médias, les politiques et le public, le représentant joue sa vie avec les rares moyens dont il dispose. Pendant ces 35 jours de réclusion du naufragé de la route en plein cœur de l’hiver coréen, se joue à la fois une course contre la montre à l’intérieur et une comédie grinçante à l’extérieur égratignant le voyeurisme des médias, l’impéritie de l’Etat et l’avidité des promoteurs. Le film, adapté du roman éponyme de So Jae-Won, sorti le 10 août 2016 en Corée, a fait plus de 7 millions d’entrées.

Mademoiselle : En pleine colonisation japonaise en Corée, dans les années 1930, la riche Japonaise Hideko (Kim Min-Hee) embauche la jeune servante coréenne Sook-Hee (Kim Tae-Ri) dans un gigantesque et sombre manoir appartenant à  Kouzuki, son oncle tyrannique, bibliophile et érotomane ; elle ignore que cette dernière ourdit des plans maléfiques avec un escroc (Ha Jeong-Woo) qui se fait passer pour un comte japonais nommé Fujiwara qui veut épouser la jeune héritière pour s’emparer de sa fortune après l’avoir fait internée. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Park Chan-Wook, le sulfureux réalisateur d’Old Boy en adaptant le roman de la Britannique Sarah Waters, Du bout des doigts (sorti en 2002), signe une nouvelle œuvre subversive à la beauté vénéneuse.

Memories of war : Septembre 1950, la Guerre de Corée fait rage. Pour contrer l’offensive nord-coréenne, le Général MacArthur organise un débarquement sans précédent sur la plage d’Incheon. Sur place, huit soldats infiltrés dans les rangs nord-coréens ont pour mission de voler les plans de bataille afin de déclencher l’attaque. L’opération Chromite est lancée, dont l’enjeu fut de chasser les Nord-Coréens qui ont envahi le port sud-coréen, et le cours de l'histoire est sur le point de changer. Pendant oriental du célèbre jour le plus long, ce film met en lumière un épisode méconnu de la guerre de Corée méconnu en Europe. Sa mise en scène et ses effets spéciaux n’ont rien à envier au meilleur du cinéma hollywoodien tout en faisant la part belle au sacrifice des soldats coréens menés par le capitaine Jang Hak-Soo (Lee Jong-Jae vu récemment dans The Housemaid). Sorti en 2016, le film de Lee Jae-Han a fait 7 millions d’entrée en Corée du Sud.

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