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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 23:14

Agôn : jeu, concours ; dans la tragédie, débat, conflit, dispute.

Agonothète : président d’un concours.

Analemmata: murs extérieurs supportant les gradins. 

Antistrophe : voir 1.

Archonte : magistrats athéniens au nombre de neuf, tirés au sort annuellement parmi des candidats élus. L'archonte éponyme (ainsi nommé parce qu'il donnait son nom à l'année) présidait aux grandes dionysies.

Aulète : joueur d’aulos.

Aulôde : chanteur accompagné par un joueur d’aulos.

Aulos : instrument à vent composé de deux tuyaux munis d’anches.

Bêma : tribune où s’exprimaient les orateurs à l’Assemblée, au Tribunal ou au Conseil.

Bouleutêrion : bâtiment où se réunissait le Conseil, à l’ouest de l’agora.

Catharsis : mot grec tiré de la Poétique d'Aristote, qui désigne l'effet bénéfique produit par la tragédie sur les spectateurs : la « purgation » ou « purification » des passions.

Chœur : groupe de 12 puis 15 choreutes, chanteurs et danseurs, exécutant sur l'orchestra les parties lyriques d'une pièce, sous la direction du coryphée. (10)

Chorège : citoyen riche chargé par les archontes d'enrôler et de payer les membres du chœur pour la représentation d'une tragédie. Leur contribution était un impôt en même temps qu'un honneur.

Chorégie : liturgie assumée par le chorège.

Chrématique : synonyme de « thématique », qualifie un concours dans lequel sont offerts aux vainqueurs des objets de valeur ou des espèces numéraires.

Citharôde : chanteur qui s’accompagne lui-même à la cithare.

Coryphée : chef et représentant du chœur qui dirige ses évolutions dans l'orchestra, et de surcroît intervient dans le dialogue avec les acteurs.

Cothurne : chaussure à haute semelle adoptée par les acteurs tragiques à partir de l'époque hellénistique.

Démagogue (dèmagôgos) : littéralement « dirigeant du peuple », celui qui prend la parole et fait des propositions à l’Assemblée du peuple, connoté négativement par les adversaires du régime démocratique.

Dème : une des subdivisions du territoire d’Athènes. Il en existait près de 140.

Démos : le peuple, au sens de l’Etat, du petit peuple, de l’Assemblée du peuple, ou du gouvernement du peuple.

Deutéragoniste : le second des trois acteurs d'une tragédie. Il jouait plusieurs rôles.

Diazoma (pl. diazomata) : Couloir horizontal divisant horizontalement le koilon en deux parties. A Epidaure, la partie supérieure comporte 21 gradins, et la partie située en-dessous du diazoma en comporte 34. Le rapport entre ces deux valeurs, 34/21 est de 1,618, c'est à dire le nombre d'or. Le sens couramment accordé à ce mot dans les études modernes ne correspond pas à celui qu’il avait en grec ancien, où il désignait une volée de gradins comprise entre l’orchestra et un couloir horizontal ou entre deux couloirs horizontaux.

Didaskalos : littéralement « répétiteur », celui qui assure les répétitions du chœur. L’auteur de la pièce pouvait assurer lui-même ce rôle ou faire appel à quelqu’un d’autre. Equivalent de la fonction de metteur en scène.

Dithyrambe : chant en l'honneur de Dionysos.

Drame satyrique : pièce comique qui clôturait les tragédies, avec un chœur composé de satyres.

Ekklésia : assemblée du peuple.

Ekklésiastérion : édifice destiné à recevoir les réunions de l’assemblée du peuple.

Ekkylème : praticable permettant de montrer par convention les scènes censées se dérouler à l’intérieur.

Enkômiographe : auteur d’éloges.

Ephymnion : voir 1.

Epimélète : commissaire élu ou nommé pour assumer une charge.

Epiparodos : seconde entrée du chœur.

Epirrhème : voir 1

Episode (epeisodion) : passage dialogué situé entre deux stasima.

Epode : voir 1

Evergète : bienfaiteur. Les cités grecques accordaient divers privilèges à ceux auxquels elles octroyaient le titre d’évergètes.

Exodos : dernière partie dialoguée de la tragédie (correspond au dernier acte); ainsi nommée (« sortie ») parce qu'à la fin de l’exodos le chœur quittait solennellement l'orchestra.

Front de scène : dans un théâtre de type romain impérial, mur séparant l’estrade (pulpitum) des vestaires (postscaenium). Il est percé de trois ou de cinq portes

Hubris : mot grec qui désigne l’excès, la démesure ; toutes formes d'orgueil et d'arrogance qui peuvent attirer la vengeance divine.

Kerkis (pl. kerkides) : mot d’origine grecque désignant, dans son sens premier, une navette. Dans l’architecture théâtrale, portion des gradins du koilon, en forme de coin, délimitée par deux escaliers contigus. Equivalent du cuneus des Latins.

Klimakes (sing. klimax) : escaliers dans le theatron.

Koilon : dans un théâtre grec, ensemble des gradins.

Kommos : lamentation alternée entre un acteur et le chœur, s'intégrant au dialogue.

Liturge : personne chargée d’une liturgie.

Liturgie : dépense publique annuelle assignée par la cité à un citoyen ou à un métèque fortuné.

Logorrhée : flot verbal irrépressible, discours ininterrompu et inutile.

Logos : discours rationnel, conception profane du monde.

Masque : en étoffe, écorce ou cuir, recouvre le crâne et le visage de l'acteur et précise le type de personnage qu' il incarne.

Mésode : voir 1.

Métèque : homme libre, résidant dans une cité dont il n’est pas citoyen.

Mine : unité de poids et de monnaie. Une mine vaut 1000 drachmes, soit environ 435 g d’argent.

Monodie : chant en solo.

Muthos : mythe. Conception sacrée du monde.

Mythe étiologique : du grec aita : la cause ; l'étiologie est l'étude des origines, des causes premières. Un mythe étiologique est un mythe qui raconte la création d'un être ou d'une réalité quelconque, le plus souvent par un dieu.

Obole : unité de poids et de monnaie. Six oboles valent une drachme.

Oïkos : la maison, la famille, le lieu d'origine.

Orchestra : espace circulaire où évolue le choeur.

Ostracisme : bannissement d’un dirigeant politique pour dix ans, suite à un vote au moyen de tessons (ostraka). Ce dernier ne perdait pas pour autant ses droits de citoyen ni ne voyait ses biens confisqués.

Panégyriarque : président d’une panégyrie. A l’époque impériale, personne s’occupant du marché qui accompagne la panégyrie.

Parabase : partie codifiée et attendue de la comédie ancienne, dans laquelle l’action et la fiction sont suspendues ; le chœur adresse directement aux spectateurs un discours qui porte sur la politique ou sur la pièce elle-même.

Parôdie : poème comique, traitant d’un sujet trivial dans un style élevé.

Parodos : couloir traversant le theatron et permettant aux choreutes de venir sur l’orchestra ; moment de l'entrée du chœur dans la tragédie.

Péan : chant adressé en général à Apollon pour lui demander son aide et son soutien.

Pentétérique : qui a lieu tous les quatre ans.

Période : ensemble formé par les quatre concours sacrés d’époque classique, les Olympia d’Olympie, les Pythia de Delphes, les Néméa de Némée et les Isthmia d’Isthmia, auxquels s’ajoutèrent, à l’époque impériale, les Actia de Nicopolis, les Sébasta de Naples et les Capitolia de Rome.

Périodonique : vainqueur à tous les concours de la période durant un même cycle.

Péripétie : coup de théâtre de la tragédie pour Aristote.

Phallophorie : procession d’un phallus colossal dressé.

Pinax (pl : pinakes) : panneau de bois peint qui, dans un bâtiment de scène hellénistique, cloisonnait un entrecolonnement du proskènion.

Pnyx : nom de la colline rocheuse sur laquelle se réunissait l’Assemblée du peuple, au sud de l’agora.

Vue de la Pnyx, la colline d'Athènes à l'ouest de l'Acropole, où se réunissait l'assemblée des Citoyens dans l'Antiquité. Gravure d'après M.F. Sargeais, 1864. CRÉDITS: LEEMAGE/AFP

 Polis : cité.

Politeia : droits du citoyen (politès) et exercice de ces droits ; régime politique ; gouvernement.

Proédrie : premier rang d’un koilon et droit, accordé à titre honorifique, de choisir sa place en priorité, dans les édifices de spectacles, lors des concours.

Proskénion : plate-forme devant la skèné destinée au jeu des acteurs.

Prosodie : hymne chanté dans une procession.

Protagoniste : le premier acteur, qui jouait le personnage principal.

Proxène : hôte officiel, honoré de la proxénie par une cité étrangère.

Proxénie : privilège accordé par une cité à un étranger, qui était chargé d’assister dans sa patrie les ressortissants de la cité qui l’honorait.

Prytane : un des cinquante membres du Conseil qui sont désignés par le sort pour diriger à tour de rôle, pendant un dixième de l’année, le comité exécutif. Ils ont également le pouvoir d’une police municipale.

Prytanée : bâtiment des prytanes, situé sur l’agora. Les prytanes y prenaient leur repas, et y recevaient des hôtes importants.

Pulpitum : estrade basse et profonde des bâtiments de scène en usage en Occident à partir du 1er siècle av. J.-C.

Rhapsôde : artiste récitant des poèmes sans accompagnement musical.

Rhètor, pl. Rhètorés : littéralement « orateurs », c’est-à-dire ceux qui prenaient la parole à l’Assemblée dans les débats. Même si tous les citoyens ont le droit de prendre la parole, seule une minorité, rompue à l’exercice, le faisait. Equivalent de nos hommes politiques.

Scholie : note explicative d’un texte, rédigée dans l’Antiquité par un commentateur.

Skènè : baraque en bois derrière l’orchestra, servant à figurer un décor et utilisée comme coulisse par les acteurs.

Sophrosynè : mesure, modération.

Stasimon (stasima) : intermède choral divisé en strophes, antistrophes correspondant aux déplacements du chœur.

Stéphanite : qualifie un concours dans lequel sont offertes aux vainqueurs des couronnes (stéphanoi) de feuillage.

Stichomythie : dialogue très rapide où les interlocuteurs se répondent vers à vers.

Stratège : magistrat élu, aux fonctions civiles importantes, qui a pour charge de commander les forces militaires d’Athènes.

Strophe : voir 1.

Talent : unité de poids et de monnaie. Un talent vaut 6000 drachmes, soit environ 26kg d’argent.

Technite : détenteur d’un savoir-faire. Les technites dionysiaques sont les artistes de théâtre, qui, à partir de l’époque héllénistique, se sont regroupés au sein d’associations professionnelles.

Théarodoque : personne chargée de recevoir dans sa cité les théôres d’une cité étrangère.

Théatron : littéralement « lieu d’où l’on peut voir ». Nom donné aux gradins en hémicycles autour de l’orchestra.

Thène : chant de deuil.

Théologion : partie supérieure de la skêné réservée aux apparitions divines.

Théôre : membre d’une ambassade chargée de faire reconnaître un concours ou d’une délégation envoyée par une cité pour participer à une fête religieuse.

Théôrikon : fonds public destiné à payer le salaire des spectateurs des représentations aux concours dramatiques (2 oboles).

Thymélé : autel consacré à Dionysos, au centre de l'orchestra.

Thyroma (pluriel : thyromata) ouverture ou porte et son cadre qui perce la façade de la skènè ou episkénion dans le théâtre grec.

Triétérique : qui a lieu tous les deux ans.

Trilogie : suite de trois tragédies, présentées successivement pendant une représentation. A l’origine, elles portaient toutes sur la même légende : c’étaient des trilogies « liées ». Il nous en reste une d'Eschyle : l’Orestie. Le choix de sujets différents pour chaque tragédie, à l’époque de Sophocle, a permis d’augmenter la progression dramatique à l’intérieur de chaque pièce.

Tritagoniste : le troisième acteur ; il interprète plusieurs rôles.

Tyran : chez les Grecs, on appelle tyran un chef qui s’est emparé du pouvoir alors qu’il n’appartenait pas aux vieilles dynasties royales : sa souveraineté s’appuie donc sur son mérite et la faveur du peuple. En pratique, l’âge de tyrans s’est caractérisé par une grande prospérité et un abaissement des vieilles familles aristocratiques au profit du petit peuple ce qui ne renvoie pas au sens moderne de ce terme.

1.La strophe et l’antistrophe désignent des passages chantés par le chœur se déplaçant vers la droite, puis vers la gauche ; l’épode et la mésode, intermèdes entre la strophe et l’antistrophe, étaient chantées par le chœur se tenant debout et immobile ; l’éphymnion est une sorte de refrain chanté à la fin d’une strophe ou d’une antistrophe ; enfin, l’épirrhème fait alterner parties chantées par le chœur et tirades dites par un acteur.

Système monétaire dans l’Athènes classique :

1 talent = 60 mines = 6000 drachmes (=26 kg d’argent)

1 obole = 1/6 de drachme (= 0,7 g d’argent).

 

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