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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 20:42

Résumé et recueil de citations sur le thème de « l’enfance »

établis par Bernard Martial, professeur de lettres en CPGE

Edition GF n°1428 : (références des pages entre parenthèses)

Edition GF n°1632 : [références des pages entre crochets]

« L’esprit de ces règles est d’accorder aux enfants plus de liberté véritable et moins d’empire, de leur laisser plus faire par eux-mêmes et moins exiger d’autrui. Ainsi s’accoutumant de bonne heure à borner leurs désirs à leurs forces, ils sentiront peu la privation de ce qui ne sera pas en leur pouvoir. »

Voilà la raison nouvelle et essentielle pour laisser libres les corps et les membres des enfants tout en veillant à leur sécurité. [129]

Un enfant dont le corps et les membres sont libres pleurera moins qu’un enfant emmailloté. On saura alors pourquoi il pleure vraiment et lui apporter le soutien nécessaire. Mais ne soyons pas obsédé par cette réponse à toutes ses sollicitudes au risque d’en faire un tyran.

Moins contrariés dans leurs mouvements, les enfants pleureront moins, on sera moins préoccupés de les faire taire, ils seront, eux-mêmes, moins craintifs et opiniâtres et resteront mieux dans leur état naturel. Ce n’est pas en laissant les enfants hurler qu’on favorise les descentes d’organes. Mais je ne veux pas non plus qu’ils s’habituent (93) à pleurer comme moyen d’exercer une pression sur nous. [130] Trop pleurer sans obtenir satisfaction peut s’avérer dangereux pour leur santé.

« Les longs pleurs d’un enfant qui n’est ni lié ni malade, et qu’on ne laisse manquer de rien, ne sont que des pleurs d’habitude et d’obstination. Ils ne sont point l’ouvrage de la nature, mais de la nourrice, qui, pour n’en savoir endurer l’importunité, la multiplie, sans songer qu’en faisant taire l’enfant aujourd’hui on l’excite à pleurer demain davantage. »

Le seul moyen de prévenir cette mauvaise habitude est de ne pas y faire attention. Les enfants découragés finiront par se lasser. Ils réserveront leurs pleurs à de vraies douleurs.

Au reste, quand ils pleurent par fantaisie ou par obstination, un autre moyen de les arrêter est de détourner leur attention sur un objet agréable. La plupart des nourrices excellent dans cet art même si elles sont un peu moins adroites à dissimuler leurs intentions.

Le temps du sevrage est indiqué par l’éruption des dents [131] qui est communément pénible et douloureuse. Par instinct machinal, l’enfant porte à sa bouche des objets pour les mâcher et l’on donne souvent comme hochets des corps durs comme l’ivoire ou la dent de loup. Mais cela me paraît une idée dangereuse pour les gencives de l’enfant (94). Il vaudrait mieux des matières molles comme celles sur lesquelles s’exercent les animaux.

            Plutôt que d’offrir aux enfants des grelots précieux et des hochets hors de prix, donnons-leur des objets naturels (branches d’arbre, tête de pavot, bâton de réglisse) : ils les amuseront autant et n’auront pas l’inconvénient de les habituer au luxe dès leur naissance.

Les inconvénients des bouillies, [132] du bouillon de viande et du potage… Il importe que les enfants s’accoutument à mâcher quand leurs dents commencent à sortir. ; quand ils commencent d’avaler les sucs salivaires doivent faciliter la digestion des aliments.

Je leur ferais donc mâcher des fruits secs et des croûtes. Je leur donnerais pour jouet de petits bâtons de pain dur ou de biscuit pour faciliter le sevrage. C’est ainsi que l’on procède avec les paysans qui ont généralement un estomac fort bon. (95)

Les enfants entendent parler dès leur naissance avant même qu’ils comprennent ou même qu’ils entendent. Je ne désapprouve pas que la nourrice amuse l’enfant avec des chants et des accents variés mais je désapprouve qu’elle l’étourdisse de paroles inutiles qu’il ne comprend pas. Il vaut mieux parler moins et que les mots répétés [133] se rapportassent à des objets que l’on pût montrer à l’enfant. Cette malheureuse facilité que nous avons à payer de mots que nous n’entendons pas commence plus tôt qu’on ne pense : du babil de la nourrice au verbiage du régent à l’école. Il me semble que ce serait l’instruire fort utilement que de l’élever à n’y rien comprendre.

On spécule beaucoup et inutilement sur la formation du langage et les premiers discours des enfants. Quoi qu’on fasse, ils apprendront toujours à parler de la même manière.

D’abord ils ont pour ainsi dire, une grammaire de leur âge, dont la syntaxe a des règles plus générales que la nôtre et finalement ils suivent certaines analogies qui nous choquent mais qui sont très régulières et qui ont leur logique. (96) Il est inutile de [134] chercher à corriger ces petites fautes contre l’usage qui rentreront dans l’ordre naturellement. Parlez toujours correctement avec eux et vous verrez que leur langage s’épurera sur le vôtre s’ils se plaisent avec vous.

Un autre abus de tout autre importance est l’empressement à les faire parler qui produit souvent l’effet inverse à celui escompté : au lieu de parler plus tôt, ils prennent du retard avec souvent, en plus, des défauts de prononciation rédhibitoires.

J’ai beaucoup vécu parmi les paysans et n’en ai jamais entendu aucun grasseyer (avoir des difficultés à prononcer les [R] ou les [l]). Leurs organes ne sont pas faits différemment que les nôtres mais ils sont mieux exercés. J’ai ainsi souvent entendu des enfants de trois ou quatre ans parler comme des enfants de dix ans. [135] Et d’autres urbains ont été, comme moi, abusés.

Les enfants des villes, élevés dans une chambre et sous l’aile d’une gouvernante, n’ont besoin que de marmotter pour se faire entendre ; on prend la peine de les écouter, on leur dicte quasiment les mots (97) si bien que les gens autour devinent ce qu’ils ont voulu dire plutôt que ce qu’ils ont dit.

À la campagne, l’enfant n’est pas entouré sans cesse et il est forcé d’apprendre à dire très nettement et très haut ce qu’il a besoin de faire entendre à ses parents, à ses frères et sœurs et à d’autres enfants. Voilà comment on apprend véritablement à prononcer, et non pas en bégayant quelques voyelles à l’oreille d’une gouvernante attentive. L’enfant de paysan n’a pas besoin que la bonne lui serve d’interprète. [136]

En grandissant, les garçons devraient se corriger de ce défaut dans les collèges, et les filles dans les couvents ; ils parlent généralement plus distinctement que ceux qui ont toujours été élevés dans la maison paternelle. Mais la nécessité d’apprendre par cœur et de réciter tout haut ce qu’ils ont appris, les empêche d’acquérir une prononciation aussi nette que celle des paysans. Pire encore, à force de compter sur leur mémoire, ils bafouillent et continuent à mal prononcer. Mon Émile (98) n’aura pas ces défauts.

Je conviens que le peuple et les villageois ont d’autres travers, ils parlent trop fort, ils ont des articulations rudes, trop d’accent, qu’ils choisissent mal leurs mots, etc.

Mais ces travers sont moins vicieux que les autres. Quand on parle, c’est bien pour être entendu. Gommer son accent, c’est enlever aux phrases leur grâce et leur énergie car l’accent c’est l’âme du discours, il lui donne le sentiment et la vérité [137] et ment moins que la parole. Cette proscription de l’accent a été remplacée par cette affectation bien française de la parole et du maintien qui rebute les étrangers. Au lieu de mettre de l’accent dans sa parole, le Français y met de l’air.

Tous ces petits défauts de langage ne sont rien ; on les corrige facilement, contrairement à ceux qu’on fait contracter en parlant doucement et en épluchant tous les mots. Un homme qui n’apprit à parler que dans les ruelles se fera mal entendre à la tête d’un bataillon, et n’en imposera guère au peuple dans une émeute. Enseignez premièrement aux enfants à parler aux hommes, ils sauront bien parler aux femmes quand il faudra.

« Nourris à la campagne dans toute la rusticité champêtre, vos enfants y prendront une voix plus sonore ; ils n’y contracteront point le confus bégayement des enfants de la (99) ville ». Le maître, vivant avec eux en permanence, corrigera facilement les expressions et le ton du village. Et Émile parlera un français pur, [138] distinct et bien articulé.

L’enfant qui veut parler ne doit écouter que les mots qu’il peut entendre, ne dire que ceux qu’il peut articuler. Quand il commence à balbutier, il ne faut pas être pressé de comprendre ce qu’il dit et ne pas non plus conférer à l’enfant l’empire d’être écouté systématiquement. C’est à lui de faire l’effort de se faire entendre. Il ne faut davantage être pressé qu’il parle ; cela viendra en temps utile.

On remarque, il est vrai, que ceux qui commencent à parler tard gardent toujours des défauts de langage mais ce n’est pas à cause de ce retard que l’organe reste embarrassé, c’est plutôt l’inverse. Et constatant ce retard, on est encore plus impatients de les faire parler, ce qui aggrave les choses.

Les enfants qu’on presse trop de parler n’ont le temps ni d’apprendre à bien prononcer, ni de bien concevoir ce qu’on leur fait dire ; alors que [139] si on leur laisse le temps (100) d’observer, d’écouter et de s’exercer, ils y arriveront.

Le plus grand mal de la précipitation avec laquelle on fait parler les enfants avant l’âge est que les premiers discours qu’on leur tient et les premiers mots qu’ils disent n’aient aucun sens l’un pour l’autre. Cette inattention au véritable sens que les mots ont pour les enfants est probablement la cause de leurs premières erreurs qui auront une influence sur leur façon de penser pour le reste de leur vie. J’en donnerai des exemples.

Resserrez donc le plus possible le vocabulaire de l’enfant. C’est un grand inconvénient qu’il ait [140] plus de mots que d’idées, qu’il sache dire plus de choses qu’il ne peut en penser. L’une des raisons pour lesquelles les paysans ont généralement l’esprit plus juste que les gens de la ville est que leur dictionnaire est moins étendu mais leurs idées claires.

« Les premiers développements de l’enfance se font presque tous à la fois. L’enfant apprend à parler, à manger, à marcher à peu près dans le même temps. C’est ici proprement la première époque de sa vie. ; il n’a nul sentiment, nulle idée ; à peine a-t-il des sensations ; il ne sent pas même sa propre existence : Vivit, et est vitae nescius ipse suae. » (Il vit et n’a pas conscience de sa propre vie). Ovide, Tristes, I, 3, 12. (101) [141]

 

LIVRE DEUXIÈME

 

« C’est ici le second terme de la vie, et celui auquel proprement finit l’enfance ; car les mots infans et puer ne sont pas synonymes. Le premier est compris dans l’autre, et signifie qui ne peut parler ; d’où vient que dans Valère Maxime on trouve puerum infantem. » [enfant qui ne sait pas encore parler] Mais je continue à me servir de ce mot.

Quand les enfants commencent à parler, ils pleurent moins. Sitôt qu’ils peuvent exprimer leur souffrance avec des paroles, pourquoi le diraient-ils avec des cris, sauf en cas de douleur trop forte ? S’ils continuent à pleurer, c’est à cause des gens autour d’eux. Émile ne pleurera plus dès qu’il aura été capable de dire : J’ai mal.

Si l’enfant délicat se met à crier pour rien, je n’irai pas à lui tant qu’il pleurera et je le rejoindrai sitôt qu’il aura fini. Bientôt [145] sa manière de m’appeler sera de se taire plutôt que de crier. Les enfants jugent du sens des signes par leur effet sensible. Un enfant ne pleure pas s’il sait qu’il ne sera pas entendu, même s’il a mal.

S’il tombe et s’il se fait mal, j’attendrai un peu au lieu de me précipiter. Le mal étant fait, il faut qu’il (103) l’endure. Mon empressement ne servirait qu’à l’effrayer davantage et augmenter sa sensibilité. Il jugera de son mal à ma réaction et s’il me voit calme il s’estimera plus rapidement remis. C’est à cet âge qu’on prend les premières leçons de courage et qu’on apprend à supporter les grandes douleurs en supportant les petites.

« Loin d’être attentif à éviter qu’Émile ne se blesse, je serais fort fâché qu’il ne se blessât jamais, et qu’il grandît sans connaître la douleur. Souffrir est la première chose qu’il doit apprendre, et celle qu’il aura le plus grand besoin de savoir. Il semble que les enfants ne soient petits et faibles que pour prendre ces importantes leçons sans danger. » Quels que soient les accidents subis [146] les conséquences sont mineures. Je n’ai jamais vu d’enfant en liberté se faire un mal considérable, à moins qu’on l’ait mis dans des situations extrêmes.

« Notre manie enseignante et pédantesque est toujours d’apprendre aux enfants ce qu’ils apprendraient beaucoup mieux d’eux-mêmes, et d’oublier ce que nous aurions pu seuls leur enseigner. » Y a-t-il rien de plus sot que la peine qu’on prend pour leur apprendre à marcher comme si l’on avait vu quelqu’un qui ne sût pas marcher à cause de la négligence de sa nourrice ? Beaucoup, au contraire, marchent mal toute leur vie parce qu’on leur a mal appris à marcher.

Émile n’aura aucun de ces dispositifs censés l’aider à marcher ; ou du moins, on ne le soutiendra que sur les lieux pavés dès qu’il commencera à mettre un pied devant l’autre. Au lieu de le confiner dans la tristesse d’une [147] chambre, on le mènera au milieu d’un pré en le laissant s’ébattre. Il aura sans doute des contusions mais il sera joyeux. Le bien-être de la liberté rachète bien des blessures.

Un autre progrès rend aux enfants la plainte moins nécessaire : plus conscients de leurs forces qu’ils apprennent à diriger, ils ont moins besoin des autres. L’enfant prend conscience de lui-même et la mémoire l’aide à avoir une vision globale de son existence qui définit son identité et à être capable de bonheur ou de misère. Il faut commencer à le considérer comme un être moral.

Quoiqu’on assigne une durée de vie asse longue à l’homme, très peu [148] atteignent ce terme théorique. Et les risques les plus importants se situent dans les premières années. « Des enfants qui naissent, la moitié, tout au plus, parvient à l’adolescence ; et il est probable que votre élève n’atteindra pas l’âge d’homme. »

Que faut-il penser de cette éducation barbare qui sacrifie le présent à un avenir incertain, qui charge un enfant (105) de chaînes et commence par le rendre misérable pour lui préparer un bonheur dont il ne profitera peut-être jamais ? Même si cette éducation est raisonnable dans son objet, on ne peut qu’être indignés de voir de pauvres infortunés traités comme des galériens, sans être même assurés que cela serve à quelque chose ! L’âge de la joie se consume ainsi en malheurs. On tourmente le malheureux pour son bien sans voir que la mort va venir les saisir. « Qui sait combien d’enfants périssent victimes de l’extravagante sagesse d’un père ou d’un maître ? » Ils meurent sans regretter la vie, heureux d’échapper à ses tourments.[149]

« Hommes, soyez humains, c’est votre premier devoir ; soyez-le pour tous les états, pour tous les âges, pour tout ce qui n’est pas étranger à l’homme. Quelle sagesse y a-t-il pour vous hors de l’humanité ? Aimez l’enfance ; favorisez ses jeux, ses plaisirs, son aimable instinct. » Ne gâchez pas cet âge si bref des rires et de la paix de l’âme. « Pères, savez-vous le moment où la mort attend vos enfants ? Ne vous préparez pas de regrets en leur ôtant le peu d’instants que la nature leur donne » ; laissez-les en jouir afin qu’ils ne quittent pas la vie sans en avoir profité.

J’entends déjà les reproches des faux sages qui méprisent le présent au nom d’un avenir (106) chimérique.

L’enfance serait pour vous le temps de corriger les mauvaises inclinations de l’homme, et sous prétexte que les peines seraient les moins sensibles, il faudrait les multiplier pour les leur épargner dans l’âge de raison. Mais ne risquent-elles pas [150] de produire exactement l’effet inverse ? Ces mauvais penchants dont vous prétendez qu’ils viennent de la nature viennent peut-être précisément de vos soins mal entendus. « Que si ces raisonneurs vulgaires confondent la licence avec la liberté, et l’enfant qu’on rend heureux avec l’enfant qu’on gâte, apprenons-leur à les distinguer. »

« Pour ne point courir après des chimères, n’oublions pas ce qui convient à notre condition. L’humanité a sa place dans l’ordre des choses ; l’enfance a la sienne dans l’ordre de la vie humaine : il faut considérer l’homme dans l’homme, et l’enfant dans l’enfant. Assigner à chacun sa place et l’y fixer, ordonner les passions humaines selon la constitution de l’homme, est tout ce que nous pouvons faire pour son bien-être. Le reste dépend de causes étrangères qui ne sont point en notre pouvoir. » [151]

Il n’y a pas de bonheur ou de malheur absolu, pas de bien ou de mal, mais des états transitoires, relatifs et successifs (107). Le bonheur de l’homme sur la terre est souvent une simple question de moindre souffrance.

Toute notre misère consiste dans la disproportion de nos désirs et de nos facultés. Un être sensible dont les facultés égaleraient les désirs serait un être absolument heureux. [152]

La sagesse humaine et la route du vrai bonheur consiste à diminuer l’excès des désirs sur nos facultés et à mettre en égalité parfaite la puissance et la volonté. C’est alors que l’âme retrouvera la paix.

La nature, qui fait tout pour le mieux, ne lui donne que les désirs nécessaires à sa conservation et les facultés suffisantes pour les satisfaire, laissant les autres en réserve Ce n’est que dans cet état primitif que l’équilibre du pouvoir et du désir se rencontre, et que l’homme n’est pas malheureux. Mais ensuite, les facultés virtuelles se mettent en action et l’imagination excite les désirs dans l’espoir de les satisfaire. Et l’obsession de ce terme (108) nous empêche de voir ce que nous avons.

Au contraire, la différence est petite entre les facultés et les désirs chez l’homme qui est resté près de sa condition naturelle [153]. L’homme ainsi dépourvu de tout est heureux car la misère est moins dans la privation des choses que dans leur désir.

La plupart des maux qui nous rendent malheureux sont imaginaires. Il faut essayer de mettre en pratique ce principe sur lequel on s’accorde.

Qu’entend-on quand on dit que l’homme est faible ? Celui dont la force passe par les besoins est un être fort ; celui dont les besoins passent par la force est un être faible. L’homme est fort quand il suit la nature ; il est faible quand il veut s’élever au-dessus de l’humanité. En étendant vos facultés, vous n’étendez que votre orgueil, pas vos forces. Apprenons donc à rester au centre de notre sphère. [154]

Notre malheur vient de ce que nous ne savons pas nous contenter, comme les animaux, du nécessaire, mais que nous désirons le superflu (109). C’est à force de vouloir augmenter notre bonheur que nous le changeons en misère. Tout homme qui ne voudrait que vivre, vivrait heureux.

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