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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 18:06

Traduction et édition de Marc Auchet

Livre de poche n°16113

(les références paginaires sont données dans cette édition)

Résumé, plan et citations établis par

Bernard MARTIAL

Professeur de lettres-philosophie en CPGE scientifique)

12. LA BERGÈRE ET LE RAMONEUR (189) 

Dans un salon, la statuette d’un vieux Chinois projette de marier une petite bergère de porcelaine qu’il considère comme sa petite-fille à un homme sculpté sur une armoire et qu’on appelle Sergent-major-général-en-chef-et-en-second-aux-pieds-de-bouc. Mais la charmante bergère refuse et demande à l’élu de son cœur, un petit ramoneur en porcelaine, de l’aider à fuir. Une course s’engage mais bientôt, prise de remords, la petite bergère demande à faire demi-tour au moment où la statue du vieux Chinois se brise. Mais tout rentre bientôt dans l’ordre.

  1. Les projets de mariage du vieux Chinois pour la petite bergère (189)

« Les enfants qui étaient dans le salon l’appelaient toujours Sergent-major-général-en-chef-et-en-second-aux-pieds-de-bouc, car c’était un nom difficile à prononcer et il n’y a pas beaucoup de personnes qui portent ce titre ; mais ce n’est pas tout le monde qui aurait eu l’idée de le faire sculpter. » (189)

  1. La petite bergère s’enfuit avec le ramoneur (190)
  2. La cheminée (192)
  3. Remords (193)
  4. Réconciliés, réparés (194)

13. L’OMBRE (195)

Un jeune savant qui est venu des pays froids, souffre de la chaleur dans le pays chaud où il s’est installé. Un soir qu’il se détend sur son balcon, il est intrigué par la maison d’en face qui semble occupée mais dont il ne connaît pas les occupants. Il remarque que son ombre semble vouloir se glisser dans la maison et l’encourage à le faire. Mais le lendemain, il s’aperçoit qu’il n’a plus d’ombre ! Cependant elle repousse au bout d’un moment. Longtemps après, alors que le savant est rentré dans son pays, il reçoit la visite d’un homme très mince. C’est son ombre qui a fait fortune et revient le saluer. Elle est entrée dans la maison d’en face qui était occupée par la Poésie. L’ombre s’est instruite et elle est devenue un homme à part entière. Longtemps après, l’ombre revient : son ancien propriétaire n’est pas heureux, alors qu’elle lui propose de l’accompagner en voyage. Mais elle refuse qu’il la tutoie, ce qu’elle fait pourtant à son égard en ce qui la concerne, et elle se comporte comme si c’était elle qui était le maître. Dans la ville thermale où ils se rendent en cure, ils rencontrent une princesse qui tombe sous le charme de l’ombre du savant. Celle-ci propose au savant de devenir officiellement l’ombre, alors qu’elle se prépare à épouser la princesse. Mais le savant trouve que cela va trop loin : il proteste et essaie d’aller voir la princesse. Il est arrêté et son ombre le fait passer pour un fou. Alors qu’on célèbre les noces de l’ombre et de la princesse, le savant a déjà été tué.

  1. Un savant des pays froids dans un pays chaud (195)

« On portait des corps en terre en chantant des cantiques, les gamins des rues tiraient des pétards et les cloches des églises carillonnaient, on peut vraiment dire qu’il y avait de la vie dans la rue. »  (196)

  1. Le mystère de la maison d’en face (196)
  2. Apparition d’une jeune femme lumineuse (196)
  3. L’ombre chez le voisin d’en face (197)
  4. Le savant perturbé par la disparition de son ombre (198)
  5. Le savant rentre chez lui avec une nouvelle ombre (198)
  6. Retrouvailles du savant avec son ombre, des années plus tard (199)

« Certes, ce n’est pas ordinaire, dit l’Ombre, mais vous-même, vous sortez de l’ordinaire, et quant à moi, vous le savez bien, j’au suivi vos traces dès mon enfance. » (199

  1. Le récit de l’Ombre (200)

« –J’ai vu les choses les plus inimaginables chez les femmes, chez les hommes, chez les parents et chez les gentils, les merveilleux enfants ; j’ai vu, dit l’Ombre, ce que personne n’avait le droit de savoir : le mal chez le voisin. » (203)

  1. L’ombre de mon ombre (203)
  2. Départ en cure du savant et de l’Ombre (204)
  3. La fille de roi (205)

« L’Ombre fit tout à coup une drôle de figure. « Vous ne pouvez pas répondre ? » dit la fille du roi. « Ce sont des choses que j’ai apprises dans mon enfance, dit l’Ombre. » (207)

  1. Un mariage sans aucune ombre (208)

14. LA GOUTTE D’EAU (211)

Un vieillard nommé Grouille-Fourmille regarde une goutte d’eau avec un verre grossissant, bientôt secondé par un autre magicien : ils observent le grouillement violent de la ville.

  1. Ce qu’on voit dans une goutte d’eau avec un verre grossissant (211)
  2. Grouille-Fourmille, le magicien et la ville grouillante (211)

15. LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES (213)

Le soir de la Saint-Sylvestre, une petite fille pauvre sans pantoufles est dans la rue. Pour échapper à la température glaciale, elle craque, une à une toutes les allumettes qu’elle n’arrive pas à vendre. Et des visions merveilleuses lui apparaissent. Mais le paquet épuisé, elle meurt de froid.

  1. La petite fille aux allumettes dans le froid de la Saint-Sylvestre (213)

« L’une des pantoufles resta introuvable, quant à l’autre, un gamin l’emporta, en disant qu’il pourrait en faire un berceau quand il aurait lui-même des enfants.  La petite fille marchait ainsi, ses petits pieds nus tout rougis et bleuis par le froid. Elle portait dans un vieux tablier une quantité d’allumettes, et elle en tenait un paquet à la main. Personne ne lui avait rien acheté de toute la journée, et personne ne lui avait donné de petite pièce de monnaie. Elle avait faim, elle était transie, et elle avait l’air pitoyable, la pauvre petite ! » (213).

  1. Visions à la lumière d’une allumette (214)

« Il semblait à la petite fille qu’elle était assise devant un grand poêle de fer qui avait des boules et une porte de laiton étincelants. » (214)

« Elle arriva jusqu’à la pauvre fille. L’allumette s’éteignit alors, et elle n’avait plus devant elle que le mur épais et froid. » (214)

« La petite tendit les deux mains : l’allumette s’éteignit. Toutes les bougies de Noël montaient, montaient, et elle s’aperçut que c’étaient maintenant des étoiles brillantes. L’une d’elles tomba en traçant une longue traînée de feu dans le ciel. « C’est quelqu’un qui meurt », dit la petite, car sa vieille grand-mère, la seule personne qui avait été bonne pour elle, mais qui était morte maintenant, lui avait dit : « Lorsqu’une étoile tombe, c’est qu’une âme monte vers Dieu. » (215)

« Elle prit la petite fille dans ses bras, et elles s’envolèrent toutes les deux joyeuses au milieu de ce rayonnement, bien haut, bien haut, là où il n’y avait plus froid, ni faim, ni angoisse : elles étaient auprès de Dieu. » (216)

  1. Mort de la petite fille (216)

« Mais dans le coin entre les deux maisons, dans la froideur de cette heure matinale, la petite fille était assise, les joues toutes rouges, un sourire sur les lèvres… morte, morte de froid, le dernier soir de l’année. Le Jour de l’an se leva sur le petit cadavre, assis là avec les allumettes, dont un paquet avait été presque entièrement brûlé. » (216)

16. LE FAUX COL (217)

Un faux col hâbleur et libertin demande en mariage toutes les femmes qu’il rencontre et se heurte à des refus systématiques. Ce qui ne l’empêche pas de se vanter de ses prétendues conquêtes avant de subir le sort programmé d’un donjuan de papier.

  1. Le faux col et la jarretière (217)
  2. Le faux col et le fer à repasser (218)
  3. Le faux col et la paire de ciseaux (218)
  4. Le faux col et le peigne (218)
  5. Le faux col fanfaronne sur ses amours (218)
  6. Un destin de papier (219)

17. LA CLOCHE (221)

Le son d’une cloche d’église attire toute la population du pays, de l’empereur au moindre pâtissier mais personne n’arrive à trouver l’église d’où vient ce son intrigant. Jusqu’au jour où un fils de roi, qui s’est enfoncé au plus profond de la forêt jusqu’à la mer découvre la grande église de la nature.

  1. La cloche d’une église (221)
  2. Engouement populaire pour la cloche (221)

« Trois personnes assurèrent qu’elles avaient pénétré dans la forêt jusqu’à l’endroit où elle s’arrêtait et qu’elles avaient entendu pendant tout le temps le curieux son de cloche, mais il leur avait semblé qu’il provenait de l’intérieur de la ville ; l’une d’entre elles en fit le sujet de toute une chanson et elle dit que le timbre de la cloche ressemblait à la voix d’une mère qui s’adresse à un enfant sage qu’elle aime ; il n’y avait pas de mélodie plus belle que le son de la cloche. » (222)

  1. L’empereur, le sonneur de cloches du monde et la chouette (222)
  2. La cloche et les communiants (222)

« Puis vint un jour de confirmation, le pasteur avait fait un beau sermon émouvant, les communiants avaient été vivement émus, c’était un jour important (222) pour eux, d’enfants qu’ils étaient, ils devenaient soudain des adultes, leur âme d’enfant devait passer en quelque sorte dans une personne plus raisonnable. » (223)

« Et au même instant, le son de la cloche retentit au cœur de la forêt, si doux et si solennel que quatre ou cinq enfants résolurent de s’enfoncer un peu plus loin dans la forêt. » (223)

  1. Le fils de roi en quête de la cloche (224)
  2. La grande église de la nature (226)

18. UNE IMAGE VUE DEPUIS LE REMPART DE LA CITADELLE (229)

Le chant d’un oiseau égaye la journée d’un forçat prisonnier de la citadelle.

19. UN CARACTÈRE GAI (231)

Le narrateur de cette histoire, fils d’un cocher de corbillard, a hérité de son père un caractère gai. Ses activités favorites sont de lire les Petites Annonces et de se promener dans le cimetière. Il tient d’ailleurs le Registre des Tombes dans lequel il est prêt à ajouter les noms des importuns.

  1. Le fils du cocher de corbillard, un homme au caractère gai (231)
  2. Le Registre des tombes (233)

Nous voici au cimetière.

Ici, repose un homme très malheureux… (233)

Ici repose un homme très heureux… (233)

Ici repose un homme qui pendant soixante-sept ans avait cherché à placer un bon mot !  (234)

Ici repose une dame très avare(234)

Ici repose une demoiselle de bonne famille(234)

Ici repose une fille d’une autre sorte !  (234)

Ici repose une veuve… (234)

Voici un caveau de famille(235)  

  1. À suivre… (235)

20. UNE PEINE DE CŒUR (237)

Un carlin, le petit chien de la veuve d’un tanneur, meurt et on enterre l’animal. Les petits enfants de la veuve veulent faire payer l’exposition autour de la tombe du carlin au prix d’un bouton de bretelle, à la grande tristesse d’une petite fille pauvre qui n’a pas les moyens.

  1. La dame au carlin (237)

« Il ne mord pas ! dit la dame. Il n’a pas de dents. Il fait pour ainsi dire partie de la famille, il est fidèle et hargneux, mais c’est parce que mes petits-enfants le taquinent. Ils jouent à la noce et veulent qu’il soit demoiselle d’honneur, et cela la fatigue, le pauvre vieux ! »  (238)

  1. La tombe du carlin (238)

« Les petits-enfants de la veuve – je veux dire la veuve du tanneur, car le petit chien n’avait pas été marié – rebouchèrent la tombe, une jolie tombe au demeurant, ce devait être un plaisir d’être enterré là. » (238)

« Les enfants dansèrent autour de la tombe, et le plus âgé des garçons, un petit bonhomme de sept ans à l’esprit pratique, proposa qu’on fasse une exposition avec la tombe du petit chien, et qu’on l’ouvre à tous les gens de la ruelle. L’entrée devait coûter un bouton de bretelle, c’est une chose que tous les garçons avaient, et ils pouvaient aussi en fournir aux petites filles. Cette proposition fut adoptée à l’unanimité. Et tous les enfants de la ruelle, ainsi que ceux de la ruelle de derrière, vinrent et donnèrent leur bouton. » (238)

21. CHAQUE CHOSE À SA PLACE (242)

L’histoire d’un manoir et d’une famille sur une centaine d’années. A l’origine, on nous raconte comment une gardeuse d’oies humiliée par le premier chatelain a finalement épousé le marchand ambulant qui est venu à son secours et comment ils ont racheté le manoir au châtelain débauché, avant de vivre eux-mêmes une vie modeste et pieuse. Mais leur humilité est moquée, cent ans plus tard par leurs descendants devenus barons avant qu’une flûte de saule ne vienne remettre les choses à leur place.

  1. Une petite gardeuse d’oies jetée à terre par un châtelain (242)

« Le bruit du cor et d’une cavalcade arrivait de la route encaissée, voilà pourquoi la petite gardeuse d’oies se dépêchait de chasser les oies du pont, avant que les chasseurs arrivent au galop. Ils allaient tellement vite qu’elle dut sauter rapidement sur l’une des plus hautes pierres du pont pour ne pas se faire renverser par les cavaliers. Elle était encore à moitié enfant, mince et menue, mais son visage avait une expression agréable et elle avait deux gentils yeux clairs. »  (242)

  1. Le marchand ambulant humilié au manoir (242)
  2. Revers de fortunes (243)
  3. Vie paisible et pieuse au manoir (244)

« Les enfants grandirent – il y eut des enfants – et ils reçurent tous une bonne éducation, mais ils n’avaient évidemment pas tous une aussi bonne tête les uns que les autres, comme c’est le cas dans toutes les familles. Mais la branche de saule, au-dehors, était devenue un arbre superbe qui poussait librement et qu’on ne taillait pas. « C’est notre arbre généalogique ! disaient les vieillards, et il faut avoir du respect pour cet arbre » disaient-ils aux enfants, y compris ceux qui n’avaient pas bonne tête. » (244)

  1. Le nouveau manoir, cent ans après (245)
  2. Les arrière-grands-parents méprisés par leurs descendants (245)
  3. La petite baronne et le fils du pasteur parlent de la noblesse (246)
  4. La flûte de saule (248)
  5. Gloire au marchand ambulant et à la gardeuse d’oies (250)

22. LE LUTIN CHEZ LE CHARCUTIER (251)

Un étudiant loge chez un charcutier qui emballe sa marchandise avec des pages c’un livre de poésie. Intrigué, le lutin interroge les objets de la maison, en leur donnant la parole, sur ce qu’est la poésie et découvre avec ravissement les effets de la lecture sur l’étudiant. Quand un incendie se déclenche dans la maison, le lutin s’empare du livre, sans oublier toutefois ce que le charcutier lui apporte.

  1. L’étudiant, le charcutier, sa femme, le lutin et le livre de poésie (251)
  2. Le lutin, le tonneau de beurre, le moulin à café et le tiroir-caisse (252)
  3. La magie du livre (252)
  4. L’incendie et la décision du lutin (254)

23. EN REGARDANT PAR UNE FENÊTRE À VARTOU (257)

Depuis la fenêtre de l’hospice de Vartou, une vieille fille regarde de joyeux enfants jouer sur les remparts en ignorant ce qui s’est passé là. Et elle voit défiler toute sa vie depuis son enfance jusqu’au drame de la mort de son fiancé.

  1. Une vieille fille à la fenêtre de l’hospice de Vartou (257)

« Une vieille fille vient s’appuyer sur le chambranle de la fenêtre, elle cueille la feuille fanée de la balsamine et regarde le rempart couvert de verdure où s’ébattent de joyeux enfants. » (257)

« Ces petits pauvres, comme ils jouent joyeusement ! Comme leurs joues sont rouges, comme leur regard est candide, mais ils n’ont ni chaussures ni chaussettes ! Ils dansent sur la levée de terre couverte de verdure, là, où il y a bien longtemps, d’après la légende où la terre s’enfonçait toujours, des gens attirèrent un enfant innocent avec des fleurs et des jouets dans le trou béant qu’ils murèrent pendant que le petit était en train de jouer et de manger. Le rempart ne bougea plus à cet endroit-là, et il se couvrit d’un joli gazon. Ces petits ne connaissent pas la légende, sinon, ils entendraient l’enfant (257) crier encore sous la terre, et la rosée sur l’herbe leur semblerait être ses larmes brûlantes. »  (258)

  1. Le drame de sa vie (258)

« Les petits pauvres jouent joyeusement. Joue, petite fille ! Bientôt viendront les années… eh oui ! Ces années bienheureuses où les premiers communiants se promènent main dans la main. »  (258)

« Pauvre enfant, la chambre nuptiale de ton fiancé sera un cercueil, et tu resteras vieille fille. Depuis Vartou, derrière la balsamine, tu regardes les enfants jouer, tu vois ton histoire se répéter. Et c’est justement le drame de toute sa vie qui défile à l’esprit de la vieille fille, pendant qu’elle (258) regarde le rempart où brille le soleil, où les enfants aux joues rouges sans chaussettes ni chaussures poussent des cris de joie, comme les autres oiseaux. » (259)

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