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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 18:19

Traduction et édition de Marc Auchet

Livre de poche n°16113

(les références paginaires sont données dans cette édition)

Résumé, plan et citations établis par

Bernard MARTIAL

Professeur de lettres-philosophie en CPGE scientifique)

9. LE VILAIN PETIT CANARD (126)

Une cane couve un gros œuf qui tarde à éclore alors que les autres sont déjà ouverts. Quand un caneton en sort finalement, on le trouve grand et laid ; il ne ressemble pas à ses frères. La cane pense que c’est peut-être un dindonneau mais il nage parfaitement. La cane a de l’affection pour lui mais dans la basse-cour, tout le monde le méprise et l’agresse. Le vilain petit canard décide de fuir. En route, il rencontre des canards et des jars sauvages tués par des chasseurs, échappe lui-même à un chien de chasse, se réfugie dans une cabane de paysans où il subit un chat et une poule. A l’automne, il rencontre une première fois une troupe de cygnes sauvages et manque de mourir de froid. Il est recueilli par une famille mais ça se passe mal. Il fuit de nouveau et retrouve les cygnes. Il est reconnu comme un des leurs et fêté par des enfants comme le plus beau des animaux.

  1. Une cane donne naissance à ses petits canetons (127)

« Un vieux château entouré de canaux profonds était exposé en plein soleil, et de grandes feuilles de pétasite poussaient depuis le mur jusque dans l’eau ; elles étaient si hautes que de petits enfants pouvaient se tenir debout sous les plus grandes ;  la végétation y était aussi sauvage que dans la plus épaisse forêt, et il y avait une cane dans son nid ; elle était en train de couver pour faire éclore ses petits canetons, mais elle commençait à en avoir assez, parce que c’était bien assez long et qu’elle ne recevait guère de visites. » (127)

  1. Un dernier œuf tarde à éclore (128)
  2. La cane présente ses petits à la cour, y compris le dernier (128)

« Enfin, le gros œuf se brisa et le petit sortit. » (128)

« Non, ce n’est pas un dindonneau, dit-elle. Comme il se sert habilement de ses pattes, et comme il se tient bien droit ! C’est mon enfant aussi ! Il est même beau, finalement, quand on le regarde bien ! »  (129)

  1. Le vilain petit canard humilié et martyrisé par tout le monde (130)

« Vous avez là de beaux enfants, la mère, dit la vieille cane qui avait le chiffon rouge à la patte. Ils sont tous beaux, excepté celui-là, il n’est pas réussi ! Je souhaiterais que vous puissiez le refaire ! » (130)

  1. Le vilain petit canard s’enfuit et rencontre des canards et des jars sauvages (131)
  2. Le petit canard échappe à une chasse et se réfugie dans une cabane de paysan (132)
  3. Le canard chez la vieille femme, le chat Fiston et la poule Cocori-courtes-pattes qui le maltraitent (133)

« La poule était surnommée « Cocori-courtes-pattes » ; elle pondait bien et la femme l’aimait comme son propre enfant. » (133)

« Ne fais pas le malin, mon enfant, et remercie plutôt le Créateur de tout le bien qu’on t’a fait ! N’as-tu pas été recueilli dans une pièce chaude et n’y es-tu pas en contact avec des personnes qui peuvent t’apprendre quelque chose ? Mais tu dis des bêtises et tu n’es pas amusant à fréquenter ! Crois-moi, je te veux du bien : je te dis des choses désagréables, et c’est à cela que l’on reconnaît ses véritables amis ! Fais donc en sorte de pondre des œufs et apprends à ronronner ou à faire des étincelles ! » (134)

  1. Rencontre des cygnes sauvages. Saisi par le froid (135)
  2. Mésaventures dans une maison de paysans (136)

« Les enfants voulurent jouer avec lui, mais le petit canard crut qu’ils voulaient lui faire du mal, et, dans sa frayeur, il sauta dans l’écuelle de lait, si bien que le lait rejaillit dans la pièce ; la femme cria et leva les bras au ciel ; il se réfugia alors dans le pot où était le beurre, puis dans le tonneau de farine, d’où il ressortit. Quelle mine il avait ! La femme criait et cherchait à le frapper avec des pincettes ; et les enfants se bousculaient pour attraper le petit canard : ils riaient et poussaient des cris ! »  (136)

  1. Le petit canard se reconnaît comme cygne (136)
  2. Le plus beau de tous les oiseaux (137)

« De petits enfants vinrent dans le jardin et jetèrent du pain et du grain dans l’eau et le plus petit d’entre eux s’écria : « Il y en a un de nouveau ! » Et les autres enfants poussèrent des cris de joie. « Oui, il en est arrivé de nouveau ! », et ils frappaient dans leurs mains en dansant en rond ; ils coururent chercher leur père et leur mère et on jeta encore du pain et du gâteau dans l’eau, et tout le monde dit : « Le nouveau est le plus beau ! Il est si jeune et si beau ! » (137)

10. LE SAPIN (139)

Dans la forêt, un sapin est pressé de grandir. Il interroge les hirondelles et les cigognes pour savoir ce que deviennent les arbres coupés. Des moineaux lui parlent de Noël. Vers Noël, justement, le sapin est coupé, installé dans un salon et décoré. Les enfants se pressent autour de lui pour prendre leurs cadeaux et écouter l’histoire racontée par un petit homme corpulent. Mais, dès le lendemain, le sapin est relégué dans le grenier. Là, il raconte ses souvenirs à des souris passionnées et à des rats indifférents. Puis, on vient chercher le sapin dans le grenier pour le débiter et le brûler.

  1. Un sapin pressé de grandir (139)

« Il ne s’intéressait ni au soleil chaud, ni à l’air frais, ni aux enfants de paysans qui passaient en bavardant quand ils allaient cueillir des fraises ou des framboises puis s’asseyaient près du petit sapin en disant : « Mais comme il est mignon ! », ce que le sapin ne voulait pas entendre. » (139)

  1. Le sapin interroge les hirondelles et les cigognes sur le devenir des arbres coupés (140)
  2. L’arbre abattu pour Noël (141)
  3. Le sapin installé et décoré pour Noël (142)

« Description de la salle : des portraits, un grand poêle de faïence, de grands vases chinois dont les couvercles étaient ornés de lions, des fauteuils à bascule, des sofas de soie, de grandes tables remplies de livres et d’images et des jouets très chers – c’est du moins ce que disaient les enfants… »  (142)

« Tout ce scintillement lui faisait perdre la tête. Et voici que les deux battants de la porte s’ouvrirent et qu’une multitude d’enfants se précipita à l’intérieur, comme s’ils avaient voulu renverser l’arbre, ils étaient suivis par les personnes âgées, qui marchaient posément. Les petits en eurent le souffle coupé, mais cela ne dura qu’un instant. »  (143)

« Et les bougies se consumèrent jusqu’aux (143) branches, et à mesure qu’elles se consumaient, on les éteignit et les enfants eurent la permission de dépouiller l’arbre. Oh, ils se précipitèrent sur lui, si bien qu’on entendit des craquements dans toutes ses branches. S’il n’avait pas été fixé au plafond par sa pointe et par l’étoile d’or, il se serait renversé. Les enfants dansaient en rond avec leurs superbes jouets. Personne ne regardait l’arbre, si ce n’est la vieille bonne qui jetait un coup d’œil entre branches, mais ce n’était que pour s’assurer que l’on n'avait oublié une figue ou une pomme. » (144)

  1. Un homme raconte une histoire aux enfants. Joie du sapin (144)

« Une histoire, une histoire ! » crièrent les enfants en tirant vers l’arbre un petit homme corpulent. » (144)

« Et les enfants frappèrent dans leurs mains et crièrent : « Raconte ! Raconte ! » (144)

  1. Le sapin relégué dans le grenier (145)
  2. L’histoire du sapin plaît aux souris mais pas aux rats (146)
  3. Le sapin sorti du grenier par un domestique (147)
  4. Le sapin débité et consumé (148)

« Dans la cour, quelques enfants jouaient, ils étaient de ceux qui avaient dansé autour de l’arbre à la fête de Noël et y avaient pris tant de plaisir. L’un des plus petits vint en courant pour arracher l’étoile d’or. » (148)

« De belles flammes se formèrent sous la grande marmite et on entendit de profonds soupirs, chacun d’eux était comme une petite détonation, si bien que les enfants qui étaient en train de jouer accoururent et s’assirent devant le feu, fixèrent le regard vers lui et crièrent : « Pif ! paf ! », mais à chaque explosion, qui était un profond soupir, l’arbre pensait à une journée d’été dans la forêt, à une nuit d’hiver là-bas, quand les étoiles scintillaient. Il pensait à la fête de Noël et à Klumpe-Dumpe le maladroit, le seul conte qu’il avait entendu et savait raconter… et puis l’arbre fut consumé. Les garçons jouaient dans la cour et le plus petit avait sur sa poitrine l’étoile d’or que l’arbre avait portée le soir où il avait été le plus heureux. » (149)

11. LA REINE DES NEIGES (151)

Conte en sept histoires

Première Histoire (151)

qui traite du miroir et de ses morceaux

Le diable, un méchant troll, a inventé un miroir dans lequel tout ce qui est bien et beau apparaît comme mauvais et laid et réciproquement. Il veut y faire se refléter Dieu lui-même, mais en montant dans le ciel, le miroir se brise en mille morceaux qui retombent sur terre et entrent dans les yeux de certaines personnes qui voient désormais tout en noir.

Deuxième Histoire (153)

Un petit garçon et une petite fille

Deux enfants pauvres habitent dans deux mansardes voisines réunies par des rosiers. Kay, le petit garçon et Gerda, la petite fille entendent parler des abeilles et de la Reine des Neiges… que Kay croit reconnaître sur le rebord de la fenêtre. L’été revient et les enfants sont heureux. Mais un jour, Kay reçoit un éclat un miroir du troll dans l’œil et il change de comportement. Il arrache les roses, se moque du livre d’images de Gerda et des fleurs. Finalement, en sortant faire du traîneau, Kay est entraîné hors de la ville par le traîneau de la Reine des Neiges. Kay en oublie Gerda et toute sa famille.

  1. Deux enfants pauvres habitent dans deux mansardes voisines (153)

« Dans la ville où il n’y a pas assez de place pour que tout le monde ait un jardin et où la plupart des gens se contentent de fleurs en pots, il y avait néanmoins deux enfants pauvres qui possédaient un jardin un peu plus grand qu’un pot de fleurs. Ils n’étaient pas frère et sœur mais s’aimaient autant que s’ils l’avaient été. Leurs parents habitaient juste en face les uns des autres : ils habitaient deux mansardes dont les deux petites fenêtres se faisaient face ; il suffisait d’enjamber la gouttière pour passer d’une fenêtre à l’autre. » (153)

  1. Kay, le garçon et Gerda, la fille et les histoires d’abeilles et de la Reine des Neiges (153)

« Oui, oui, c’est bien ce que j’ai vu ! » dirent les deux enfants, et ils surent ainsi que c’était vrai. « Est-ce que la Reine des Neiges peut entrer ici ? » demanda la petite fille. « Elle n’a qu’à venir, dit le petit garçon, je la mettrai sur le poêle tout chaud et elle fondra. »  (154)

  1. Kay voit la Reine des Neiges sur le bord de sa fenêtre (154)
  2. Les belles saisons reviennent et les deux enfants sont heureux

« Le lendemain, le temps était clair et il gelait, puis vint le dégel, puis vint le printemps, le soleil brillait, la verdure apparut, les hirondelles bâtirent leurs nids, les fenêtres s’ouvrirent, et les deux enfants se retrouvèrent dans le petit jardin perché bien haut dans la gouttière, au-dessus de tous les étages. » (155)

« Et les enfants se tenaient par la main, donnant des baisers aux roses et plongeaient le regard dans la clarté du soleil de Dieu et lui parlant comme si l’Enfant Jésus avait été là. Comme elles étaient belles ces journées d’été, comme il faisait bon près des roses vivaces. » (155)

  1. Kay reçoit un éclat du miroir du troll dans l’œil et arrache les roses (155)
  2. Kay critique maintenant le livre d’images de Gerda et les fleurs (156)
  3. Le traîneau de Kay est entraîné hors de la ville par une mystérieuse personne (157)
  4. C’est la Reine des Neiges qui a enlevé Kay (158)

Troisième Histoire (159)

Le jardin fleur de la femme qui connaissait la magie

Après avoir pleuré la disparition de Kay, Gerda part à sa recherche au printemps en mettant ses souliers rouges. Elle interroge la rivière puis monte dans une barque qui dérive au fil du courant jusqu’à la maison d’une vieille magicienne. La femme lui offre des cerises et voudrait bien garder Gerda. Pour cela, elle a enterré ses roses mais celles-ci renaissent et confirment à Gerda que Kay n’est pas mort. Gerda interroge alors toutes les fleurs mais chacune ne s’intéresse qu’à sa propre histoire. Gerda finit par fuir le jardin. C’est déjà l’automne.

  1. Tristesse de Gerda qui a perdu Kay (159)
  2. A la dérive sur le fleuve (160)
  3. Gerda chez la vieille magicienne (161)
  4. Les roses (162)
  5. Le lis rouge (163)
  6. Le liseron (164)
  7. Le perce-neige (164)
  8. Les jacinthes (165)
  9. Le bouton-d’or (165)
  10. Le narcisse (166)
  11. Fuite de Gerda (167)

Quatrième Histoire (167)

Prince et Princesse

Dans la forêt, Gerda rencontre une corneille qui croit avoir vu Kay : il serait devenu l’époux d’une princesse intelligente qui recherchait un mari aussi intelligent. Comme beaucoup d’autres jeunes hommes du pays, Kay serait venu voir la princesse et l’aurait séduite par ses connaissances. Grâce à sa fiancée, une corneille apprivoisée, la corneille fait entrer Gerda à l’intérieur du château et elle constate que le prince n’est pas Kay. Le prince et la princesse aident Gerda à poursuivre sa recherche en lui donnant un carrosse en or pur et des postillons.

  1. La grande corneille (167)
  2. Le récit de la corneille : 1. le projet de mariage de la princesse (168)
  3. Le récit de la corneille : 2. Le prétendant (170)
  4. Gerda pénètre dans le château (171)
  5. Gerda, le prince, la princesse et les deux corneilles (173)
  6. Départ de Gerda (174)

Cinquième Histoire (175)

La petite fille de brigands

Dans la forêt, des brigands attaquent le carrosse et tuent les postillons, le cocher et les domestiques. Une vieille femme s’apprête à tuer Gerda mais la fille des brigands l’en empêche ; elle veut jouer avec Gerda. Elle la conduit au château des brigands et lui présente les animaux qu’elle retient prisonniers : des pigeons et un renne. La fille de brigands demande à Gerda de raconter son histoire. Les pigeons révèlent alors à Gerda que c’est la Reine des Neiges qui a emmené Kay en Laponie. Au matin, le renne apprivoisé propose d’emmener Gerda et tous deux partent avec l’aide de la fille des brigands.

  1. L’attaque du carrosse par les brigands (175)
  2. Intervention de la petite fille de brigands (175)
  3. Le château des brigands (176)
  4. Le témoignage des pigeons (178)
  5. La mission confiée au renne par la petite fille de brigands (178)
  6. Départ pour la Laponie (179)

Sixième Histoire (180)

La Lapone et la Finoise

Gerda et le renne arrivent d’abord chez une Lapone qui écrit une lettre sur une morue séchée qu’ils doivent donner à une Finnoise, au Finnmark. Celle-ci révèle que Kay est bien chez la Reine des Neiges mais de son plein gré. Il a reçu un éclat de verre dans le cœur et une poussière de verre dans l’œil. Il doit en être délivré. Le renne conduit Gerda près du grand buisson aux baies rouges et l’abandonne. Des flocons de neige entourent bientôt Gerda, mais elle dit ses prières et des anges viennent la défendre.

  1. La Lapone (180)
  2. La Finnoise (181)
  3. Gerda se rapproche du château de la Reine des Neiges (182)           

Septième Histoire (184)

Ce qui s’était passé dans le château de la Reine des Neiges et ce qui se passa ensuite

Dans le château de la Reine des neiges, fait de neige, Kay doit former le mot « Éternité » avec des blocs de glace. La Reine des glaces lui a promis la liberté s’il y arrivait ; en attendant, elle est partie en voyage dans les marmites noires. Quand Gerda arrive, elle se jette au cou de Kay qui reste impassible. Gerda pleure et ses larmes font fondre le petit éclat de miroir dans son cœur : Kay pleure à son tour, ce qui a pour effet de faire sortir les débris de verre de son œil. Il reconnaît Gerda. Les morceaux de glace s’assemblent d’eux-mêmes et forment le mot « éternité ». Kay et Gerda rentrent chez eux et revoient en chemin tous ceux qui les ont aidés : le renne, la Finnoise, la fille des brigands ; ils ont des nouvelles de la corneille et du couple princier. Ils retrouvent chez eux la vieille grand-mère

  1. Le château de la Reine des Neiges (184)
  2. Kay et le jeu de glace de la raison (184)
  3. Départ de la Reine des Neiges (185)
  4. Gerda et Kay quittent le château de la Reine des Neiges (186)

« Ils se prirent alors par la main et sortirent du grand château ; ils parlaient de la grand-mère et des roses là-haut sur le toit ; et partout où ils passaient, les vents s’apaisaient et le soleil apparaissait ; et lorsqu’ils atteignirent le buisson aux baies rouges, le renne était là en train de les attendre ; il avait avec lui une jeune femelle dont le pis était plein, et elle donna aux enfants de son lait chaud et les embrassa sur la bouche. Puis ils emportèrent Kay et Gerda d’abord chez la Finnoise, où les enfants se réchauffèrent dans la pièce où l’air était brûlant, et où ils recueillirent des indications sur leur voyage de retour ; puis chez la Lapone qui leur avait (186) cousu des vêtements neufs et avait préparé son traîneau. Et le renne et la jeune femelle les accompagnèrent jusqu’à la frontière du pays en bondissant à côté d’eux ; là, la première verdure commençait à apparaître, et les enfants prirent congé du renne et de la Lapone. » (187)

  1. Kay et Gerda rentrent chez eux (187)

« Les rosiers de la gouttière fleurissaient jusque dans la maison par les fenêtres ouvertes, et leurs petites chaises d’enfants étaient là ; Kay et Gerda s’assirent chacun sur la sienne en se tenant par la main ; ils avaient oublié, comme on oublie un rêve pénible, la splendeur froide et vide du château de la Reine des Neiges. La grand-mère était assise sous les vifs rayons du soleil de Dieu et elle lisait à haute voix dans la Bible : « Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume de Dieu ! » Kay et Gerda se regardèrent alors dans les yeux et comprirent tout à coup le vieux psaume : « Les roses poussent dans les vallées où avec l’Enfant Jésus nous pouvons parler ! » Ils étaient assis là, tous deux, adultes et cependant enfants, enfants par le cœur, et c’était l’été, l’été chaud et béni. (188)

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